L’éviction de Beaumelle met fin à l’immunité de Delort et Naïdji
Depuis le début de la saison, Andy Delort cristallise toutes les attentions. Logique lorsqu’on s’offre les services d’un joueur considéré comme top player qui était susceptible de pallier le départ d’un certain Youcef Belaïli. Mais voilà, Delort n’a été que l’ombre de lui-même depuis le début de la saison avec des statistiques qui frisent la catastrophe. Auteur de deux buts seulement après treize rencontres officielles, toutes compétitions confondues, Andy s’illustrera surtout avec les deux penalties manqués de manière lamentable contre le CRB et l’ESS. Et pourtant, Beaumelle s’est entêté à faire jouer le champion d’Afrique avec l’espoir qu’il retrouve ses sensations de buteur. « J’ai décidé de garder Andy car j’ai toujours l’espoir qu’il débloque la situation à n’importe quel moment de la partie. Malheureusement, cela n’a pas fonctionné », avait lancé le coach mouloudéen qui finira par couler avec l’ancien Niçois. Il est évident qu’avec un tel rendement, Delort doit retrouver le banc des remplaçants.
Il faut dire que l’international algérien est le joueur qui a eu le plus de chance alors que des éléments comme Kipré Jr ou Messoussa étaient relégués au second plan. Le nouvel entraîneur doit se pencher sur cette question qui est vitale pour la suite du parcours des Vert et Rouge. Idem pour Zakaria Naïdji qui enchaîne les mauvaises prestations à l’image de la rencontre face à Al Hilal avec plusieurs ratages. Titulaire indiscutable depuis qu’il a rejoint les rangs du MCA, Zakaria doit lui aussi faire un petit passage du côté du banc question de le booster à nouveau. Alors qu’il est désigné pour assurer son statut de leader technique après le départ de Belaïli, Naïdji n’est que l’ombre de lui-même au point de soulever des interrogations. Khaled Benyahia doit trouver la bonne formule pour que les deux têtes d’affiche du club retrouvent des couleurs à moins que le banc devienne la solution à tous les maux.
N. L.