Alors que son avenir international reste en suspens, Rayan Cherki, milieu offensif de l’Olympique lyonnais, semble se rapprocher de l’équipe nationale d’Algérie. Une révélation signée Canal Football Club, qui relance un débat aux enjeux multiples, mêlant sentiments personnels et pression économique. Rayan Cherki, qui a porté les couleurs des sélections de France dans toutes les catégories de jeunes, demeure néanmoins indécis quant à son choix final. S’il est courtisé par l’Algérie, sa décision reste suspendue à des considérations à la fois personnelles et sportives.
Une influence familiale déterminante ?
Invitée sur Canal Football Club, la journaliste Margot Dumont a révélé un élément important du dossier. Selon elle, l’option algérienne tiendrait particulièrement à cœur au jeune joueur. « À l’heure actuelle, la tendance est en faveur de l’Algérie. Il aimerait faire plaisir à sa maman », a-t-elle confié. Fils d’un père français aux ascendances italiennes et d’une mère algérienne originaire de Béjaïa, Rayan Cherki semble attaché à ses racines maternelles. Une dimension émotionnelle qui pourrait peser lourd dans son choix, en dépit des nombreux facteurs externes qui compliquent ce dernier.
Le poids des logiques économiques à Lyon
Cependant, le joueur lyonnais fait également face à une autre réalité : les pressions exercées par son club. Comme l’a souligné Margot Dumont, « un lobbying s’opère à l’Olympique lyonnais pour influencer son choix ».
Cette situation n’est pas sans rappeler les cas de Houssem Aouar et Nabil Fekir, deux joueurs passés par l’OL qui ont initialement opté pour l’équipe de France, avant que le premier ne revienne sur sa décision pour rejoindre l’Algérie. Une part de cette stratégie lyonnaise repose sur la perception de la valeur marchande d’un joueur, souvent jugée plus élevée lorsqu’il représente une nation comme la France sur la scène internationale.
Un ultimatum algérien pour mars 2025
Pour la FAF, le temps presse. Le président, Walid Sadi, aurait récemment multiplié les discussions avec Rayan Cherki et son entourage. Si un accord de principe semble avoir été trouvé, la Fédération algérienne aurait fixé une échéance claire, le joueur devra prendre une décision définitive avant le rassemblement de mars 2025.
Un dilemme à forte portée symbolique
Le cas de Rayan Cherki illustre une problématique plus large, celle des joueurs binationaux, pris entre attachements familiaux, ambitions sportives et impératifs économiques. Son choix, attendu avec impatience par les supporters des deux camps, s’inscrira dans une trajectoire internationale riche de promesses, mais aussi d’enjeux politiques et financiers. Affaire à suivre de près, alors que le jeune prodige lyonnais s’apprête à écrire un nouveau chapitre de sa carrière.
Djamel ABED