Le club Bushido relance la 2e édition
Tournoi Ramadhan, jeunes catégories filles et garçons à Oran
La salle Gharnati à Oran, a accueilli, mardi passé, le coup d’envoi du traditionnel tournoi Ramadhan des jeunes catégories, orchestré par le club amateur de karaté Bushido présidé par Houari Benmouffok, en partenariat avec la Ligue oranaise de la discipline.
Par B. Sadek
Cette compétition annuelle s’inscrit dans le cadre des festivités du mois de Ramadhan et réunit des jeunes des catégories poussins, benjamins, minimes et cadets, issus des clubs affiliés à la Ligue oranaise de karaté (LOK), dont Bushido, Akram « Non à la Violence » et Chihab de Sidi Bel-Abbès. L’évènement propose des épreuves de kata individuel et par équipes, ainsi que des épreuves de kumité en individuel, et ce, chaque vendredi du mois sacré. Cette année, des exhibitions de sabre, matreg et nunchaku sont également prévues pour les vétérans. Le tournoi ayant été entamé avec les catégories débutants et écoles, se clôturera le 27e jour du mois de Ramadhan. La participation enthousiaste des parents et des spectateurs a marqué cette première journée. Les arbitres impliqués soulignent l’importance de cette compétition pour le développement des jeunes et de la discipline en général, tout en veillant à l’application rigoureuse des règlements d’arbitrage.
Par ailleurs, il est utile de savoir que Bushido est un mot japonais signifiant littéralement « la voie du guerrier » : bushi signifie « brave guerrier » et do, « la voie ». On divise parfois bushi en deux termes qui signifieraient bu, « stopper », « mettre fin à la violence par les armes », et shi, « celui qui a obtenu son savoir par l’apprentissage » (comme le guerrier). Cela dit, une autre interprétation de l’étymologie de l’idéogramme bu suggère au contraire « porter la lance ». Son but est l’accomplissement des objectifs fixés tout en conservant des valeurs humaines, éthiques. On comprend donc que, bien que réservé à l’origine aux guerriers japonais, le Code du Bushido est, de nos jours, applicable à chacun d’entre nous au quotidien, en fonction des défis et objectifs que l’on se donne.
L’iaido, dans sa transmission et sa pratique, est l’art martial qui reprend dans son intégralité le bushido de par l’étiquette, le code d’honneur, l’habillement, le port du sabre et le combat contre soi plutôt que contre l’adversaire. Les sports de combat modernes comme le kendo tirent leur philosophie du bushido, à la différence d’autres arts martiaux, le contact prolongé ou les coups multiples tendent à être défavorisés pour privilégier des attaques simples et propres sur le corps. Le bushido a également inspiré le code d’honneur de disciplines comme l’aïkijutsu, l’aïkido, l’aïkibudo, le judo, le jujitsu, le karaté ou le chanbara. La mentalité bushido est également très présente dans le Kickboxing japonais.
