
Dans une séance d’essais qualificatifs marquée par plusieurs incidents et drapeaux rouges, Oscar Piastri (McLaren) a assuré la pole position, sa 3e de la saison, grâce notamment à un tour quasi parfait, lors de la seconde tentative en Q3.
Si sur papier tout semblait facile pour Piastri et McLaren avant cette séance de qualification, n’empêche qu’au final le leader du Championnat du monde a dû se surpasser pour déloger Max Verstappen (Red Bull), auteur d’un excellent premier temps en Q3, qui finira tout de même par l’améliorer mais pour échouer à 35 millièmes de l’Australien. Derrière, alors qu’il se plaignait dans la matinée du samedi en EL3, Russel réussit un excellent second tour, en pariant sur les gommes médiums, et se plaçant 3e devant la déception du jour, Lando Norris. Piastri visiblement heureux de sa performance après cette qualification « les pneus ont été difficile à gérer, l’équipe a fait un excellent travail, mon tour était bon, j’avais 4 voitures dans le dernier virage, mais on a fait du bon boulot ». De son côté, le champion du monde, espère se battre pour la course « j’espère qu’on pourra bien maintenir les gommes et nous battre pendant la course, contrairement à Miami ».
Les Ferrari à l’agonie
La déception du jour vient certainement des deux Ferrari de Leclerc et Hamilton qui n’ont même pas pu atteindre la Q3, avec une 11e et 12e place respectivement, une première dans l’histoire de la Scuderia en 32 GP sur ce tracé.
Tsunoda et Colapinto à la faute
Lors de la Q1, Yuki Tsunoda a violemment percuté le mur à la sortie de la chicane Villeneuve, son RB21 effectuant plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser, le Japonais ressortant indemne et conduit au centre médical pour contrôle. Peu après, Franco Colapinto, au volant de son Alpine, a glissé dans l’herbe au Tamburello et heurté frontalement la barrière, provoquant un second drapeau rouge. La séance, interrompue deux fois, n’a repris qu’après réparation des glissières et a vu l’élimination surprise de Leclerc et Hamilton en Q2 (respectivement 11e et 12e). Ces incidents soulignent une fois de plus la dangerosité d’Imola, tout en démontrant l’efficacité des dispositifs de sécurité modernes. L’année dernière, Verstappen avait remporté la course avec moins d’une seconde d’avance à l’arrivée sur Norris, en résistant durant une dizaine de tours aux assauts du pilote britannique, aujourd’hui ça sera certainement plus compliqué pour la Red Bull qui semble, malgré les performances de Verstappen, en retrait par rapport à la McLaren.
Amayas LAAZIB