Incontestablement le meilleur joueur du club jusqu’à présent, Salim Boukhenchouche, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est dit à l’aise à l’USM Alger.
Le milieu de terrain des Rouge et Noir s’est dit prêt à aller au bout de son contrat et envisage même de prolonger à l’avenir. « Pour être franc, je me sens super bien à l’USMA. Je ne manque de rien, donc je n’envisage pas de partir si tôt. J’ai une petite famille, nous sommes bien à Alger. Du coup, je ne pense pas à partir même si je reçois une offre en provenance de l’étranger. Je privilégie la stabilité. Je suis investi à fond à l’USMA, je ne pense qu’à bien faire mon travail, être efficace et surtout aider mes coéquipiers à réaliser le meilleur parcours possible. Nous avons des objectifs que nous voulons atteindre, le groupe est bien armé pour jouer sur plusieurs fronts. J’espère que nous serons à la hauteur et que nous puissions procurer de la joie à tous ceux qui nous soutiennent, ceux qui croient en nous ». De tels propos ne devront que faire plaisir aux supporters et aux dirigeants, tous satisfaits de l’apport de l’ancien joueur de l’ES Sahel ou encore de la JS Kabylie.
« Les critiques ne m’ont jamais atteint »
Interrogé sur les critiques et souvent même des moqueries dont il a été la cible lors de son passage en Équipe nationale, Salim Boukhenchouche est revenu sur ce qu’il a enduré et ce qu’il endure toujours. A propos de cette situation, celui qui a été l’invité de l’une des émissions sportives diffusées sur la chaîne El-Bilad TV a dit : « Je suis très triste face aux attaques dont Rabah Madjer a été la cible. Lorsque j’ai été convoqué en sélection nationale par l’Espagnol, Lucas Alcaraz, personne n’a commenté ma présence dans le groupe, mais dès que Madjer l’a fait, les critiques et les commentaires ont fusé. C’est dommage qu’on le traite ainsi alors que c’est une chic personne, une personne bien éduquée et surtout un grand footballeur, à son époque. En ce qui me concerne, sachez que ce que les gens ont dit ou ce qu’ils disent toujours ne m’a jamais atteint et ne m’atteindra point. Je suis ainsi fait, je ne bronche pas face à ce qui se dit par-ci par-là, je me concentre sur mon travail et rien de plus », voilà qui est désormais clair, net et précis.
« À la JSK, on m’a privé d’une expérience à Al-Fujaïrah »
Salim Boukhenchouche est revenu également sur son départ au Golfe avorté par l’un des anciens dirigeants de la JS Kabylie. « Je me rappelle que le club traversait une forte crise, ce fut lorsque Cherif Mellal était à la tête du club. L’équipe d’Al-Fujaïrah a fait une offre pour que je leur sois cédé sous forme de prêt. Le club devait récupérer 500 000 dollars. À cette époque, Diego Maradona était l’entraîneur de l’équipe des Émirats arabes unis. J’allais bénéficier d’une forte prime, d’un gros salaire. Tout le monde était gagnant dans l’affaire mais ce transfert est tombé à l’eau à cause d’un ex-dirigeant. Il m’a caché des choses. Il n’a pas fait ce qu’il fallait, ce qui est regrettable car j’aurais aimé vivre cette expérience. À présent, tout est derrière moi. Je me projette vers l’avant et je ne me concentre que sur mon parcours avec l’USMA », a-t-il ainsi révélé.
« Les supporters de l’USMA sont spéciaux »
Pour conclure, Salim Boukhenchouche a parlé des supporters de l’USMA. « Bien sûr qu’ils sont spéciaux. C’est vrai que lorsque je suis sur le terrain, je ne suis concentré que sur le jeu, mais il m’arrive de voir leurs vidéos sur internet, la manière dont ils encouragent leur équipe. Ils sont irréprochables, ils sont tout simplement les meilleurs et je ne dis pas ça parce que je défends le maillot rouge et noir. J’espère qu’ils seront toujours derrière nous. De notre côté, nous ferons de notre mieux pour les rendre fiers, leur procurer de la joie », a-t-il déclaré. Des mots qui ne devront que renforcer encore plus les liens entre les fans et le joueur, déjà considéré comme leur chouchou.
Nassim A.