Oran, capitale mondiale du sabre

Tout juste après l’organisation et la réussite du Championnat du monde de Yoseikan budo, la ville d’Oran abritera, à partir d’aujourd’hui et pour quatre jours, une des étapes au titre de l’année 2024 de la Coupe du monde de sabre (dames et messieurs), en individuel et par équipes.

Par B. Sadek

L’Algérie gagne aujourd’hui la confiance des instances sportives internationales, et ce grand évènement réunira des escrimeurs d’élite du monde entier. Rappelons qu’Alger avait accueilli l’une des étapes de la Coupe du monde de sabre l’année précédente, à laquelle ont pris part quelque 300 escrimeurs (155 dames) représentant 35 pays, dont l’Algérie, pays organisateur. Organisée par la Fédération algérienne d’escrime, en collaboration avec la Fédération internationale d’escrime, cette manifestation sportive verra la présence des meilleurs escrimeurs mondiaux, dames et messieurs, représentant plus de 30 pays. Tout est fin prêt, surtout que la ville d’Oran est habituée à l’organisation de ce genre de compétitions d’envergure, avec à son actif une bonne expérience à même de lui permettre de réussir l’évènement sur tous les plans. Les trois premières journées de cette compétition seront consacrées aux épreuves individuelles dames et messieurs, alors que la dernière journée verra le déroulement de l’épreuve par équipes.

La sélection nationale a affûté ses armes à Oran

La sélection nationale d’escrime senior, dames et messieurs, spécialité sabre, a effectué sa préparation en prévision de la Coupe du monde d’escrime à Oran. Les sabreurs nationaux ont pris leurs quartiers à la salle omnisports du complexe sportif d’Oran pour affûter leurs armes et procéder aux dernières retouches, avant d’aborder le Mondial dans les meilleures conditions possibles. Le staff technique a fait appel à 14 épéistes, six dames et huit messieurs, encadrés par Zahra Gamir (dames) et Hama Antar (messieurs), assistés par l’entraîneur français Pablo Rey. Il s’agit d’Akram Bounabi, Zakaria Bounechada, Anis Maïri, Saâd Yacine, Anis Aïnouche, Lotfi Abrihen, Sami Rahmani et de Bounaceur Belsem (messieurs), ainsi que de Chaïma Bendouda, Kaouther Belkebir, Naïla Benchagour, Abik Boungab, Afnane Djaouaher Belkahla et d’Oumaïma Driss (dames).

Les sabreurs algériens ont dû suivre un programme intensif à la lettre, basé sur la gestion des combats, la préparation mentale et l’amélioration des compétences techniques. Les athlètes ont adhéré à la charge de travail et se portent bien physiquement, leur objectif principal est de faire bonne figure. Pour le staff technique, c’est de lancer et de former une équipe jeune et d’acquérir de l’expérience et de la maturité pour qualifier les athlètes au tour avancé « 128 » de ce Mondial. Les athlètes ont beaucoup progressé, mais ils doivent rester compétitifs et prêts pour aborder cette compétition, qui sera sans doute très relevée, en présence des sélections chevronnées, à l’image de la France, de la Corée du Sud et des États-Unis.