Football Algérien

L’USMA conteste la sanction de la CAF

Verdict de l’affaire du maillot de la honte

Du nouveau dans l’affaire USMA-RS Berkane ! La commission de discipline de la Confédération africaine de football a rendu son verdict plus de cinq mois après le double incident qui s’est produit lors des demi-finales de la Coupe de la CAF.

AEn effet, les Rouge et Noir ont choisi de boycotter les deux matchs de la demi-finale face à la RS Berkane à cause « des maillots de la honte », un maillot floqué d’une carte géographique controversée que leurs adversaires arboraient. Après que le dossier ait été étudié par les membres du jury de la commission de discipline de ladite instance, il a été décidé que le club algérois écope de 20 000 dollars d’amende pour chaque rencontre non disputée, soit un total de 40 000 dollars, sans plus. Une telle décision, bien évidemment, n’a pas été du goût des responsables de l’USMA. Ces derniers n’ont eu besoin que de quelques heures avant de répliquer.

Via un communiqué publié sur la page Facebook officielle du club, il a été annoncé que les dirigeants refusent de payer cette amende. Disposant d’un délai de soixante jours pour le faire, la direction usmiste a assuré qu’elle ne compte pas passer à l’acte. Une telle décision relancera certainement les débats concernant cette sanction, une sanction pour de nombreux observateurs jugée incompréhensible, surtout que les lois sont bien claires. N’étant sanctionnée que sur le plan financier, sportivement, l’USMA n’a pas été inquiétée par la CAF. Le président Athmane Sahbane ne compte pas se taire et serait même décidé à se battre pour défendre les droits de son équipe. Une affaire qui, à ce rythme, est loin d’être close. La nouvelle démarche de l’homme fort des Rouge et Noir fera certainement couler encore beaucoup d’encre et de salive. Rappelons que l’USMA a déposé un dossier auprès du TAS à Lausanne en début du mois de juin dernier, qui est toujours sans suite à la grande surprise des dirigeants et des supporters, toujours dans l’attente d’une réponse.

Nassim A.

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