« Je tiens à dire que j’ai entière confiance en notre jeune Oussama Hezil pour accéder au podium à Douchanbé. Ce jeune talent a montré ses bonnes qualités de judoka dès son plus jeune âge, et depuis, il n’a cessé de progresser et d’étaler sa classe, s’illustrant dans toutes ses compétitions nationales et internationales des jeunes catégories. D’ailleurs, il s’était illustré à titre personnel au Cameroun, après la décision prise par la FAJ de ne pas participer à ces joutes africaines. Il tenait à participer à ces championnats d’Afrique, alors nous avons décidé de l’engager par nos propres moyens. L’essentiel, c’est que nous avons bien préparé notre athlète sous la direction de techniciens, et tous nos efforts n’ont pas été vains.
Aujourd’hui, il va prendre part à ces mondiaux 2024 avec deux autres athlètes du club d’El Harrach. Ces jeunes, déjà sur place au Tadjikistan, sont bien conditionnés et préparés pour entamer leur compétition comme il se doit. Je tiens à rappeler que je suis un ancien judoka 5e Dan et ancien arbitre international. J’active aujourd’hui au sein de notre club fondé en 2009, qui fait partie des meilleurs clubs formateurs, ayant en son sein un bon réservoir de jeunes talents et des champions, dont notre champion Oussama Hezil, issu de la formation du club. Notre club manque cruellement de moyens, notamment financiers, mais notre volonté est grande. Hezil et d’autres jeunes judokas ne cherchent que de la considération. Je souhaiterais que les autorités locales, notamment celles de la Wilaya et de la DJS, portent un regard attentif sur ces jeunes, capables de décrocher des médailles. Je remercie nos entraîneurs, qui réalisent un bon travail, notamment Mohamed Akil et Fouad Laouedj. »
B. Sadek