Football Algérien

FAF cherche stabilité désespérément

Deux présidents déjà consommés en 27 mois

Les crises de gouvernance se succèdent à la Fédération Algérienne de Football (FAF), après la démission dimanche de Djahid Zefizef, suite à son échec à se faire élire au Comité exécutif de la Confédération africaine (CAF).

Élu à la tête de la FAF le 7 juillet 2022, Zefizef avait succédé à Charaf-Eddine Amara, qui avait lui-même démissionné de son poste suite à l’élimination de l’équipe nationale en barrages de la Coupe du monde 2022 face au Cameroun. Zefizef, qui avait battu aux élections Abdelhakim Serar, devait poursuivre le mandat olympique 2021-2025, mais sa première année a tourné court, après avoir échoué à offrir à l’Algérie une meilleure représentativité au sein de l’instance continentale. Avec deux présidents déjà consommés en l’espace de deux ans seulement, la FAF se trouve de nouveau dos au mur, alors que l’on croyait qu’avec l’arrivée de Zefizef, les choses allaient s’améliorer. L’ancien manager général de l’équipe nationale n’a pas fait mieux que son prédécesseur : éliminations en série des différentes sélections nationales, soupçons d’arrangements de matches en championnat, un arbitrage de plus en plus contesté, autant de maux qui ont précipité le football algérien dans les profondeurs, en l’absence d’une vraie politique de redressement. Peu après l’annonce de la démission de Zefizef, des noms ont été cités ici et là comme potentiels futurs candidats au poste de président de la FAF, le troisième en un seul mandat, ce qui constituera une première dans l’histoire de l’instance fédérale.

L’instabilité criarde qui continue de régner au sein de la FAF, va certainement se répercuter négativement sur le football algérien, qui avait besoin de plus de sérénité pour permettre aux différentes sélections d’aller au bout de leurs objectifs respectifs. La défaite cuisante concédée lors de ce rendez-vous électoral face au Libyen Abdelhakim Shalmani, avec 15 voix contre 38 pour son adversaire, a été mal perçue par les pouvoirs publics, puisque c’est l’image de l’Algérie qui a pris un coup. Et pourtant, l’ancien manager général de l’équipe nationale se targuait d’avoir assez d’atouts pour remporter cette bataille et intégrer le Comex de l’instance faîtière du football africain, mais la réalité du terrain a été tout autre. Maintenant que la page de Zefizef est définitivement tournée, les spéculations sur l’identité du futur patron du siège de Dely Brahim vont bon train.

Les Serar, Sadi, Anthar Yahia, et autres Medane, sont cités comme de potentiels candidats pour reprendre le relais, et poursuivre le mandat jusqu’en 2025. D’ici là, et selon les règlements généraux de la FAF, le 1e vice-président Azzedine Arab va automatiquement assurer l’intérim pendant les prochains 60 jours avant d’organiser une assemblée générale élective (AGE) pour élire un nouveau président.

Mohamed. M

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