Quel sera le futur de Max Verstappen ? Alors que la saison, dominée par McLaren, semble devoir lui échapper et que la révolution réglementaire de 2026 se profile parmi les plus radicales de l’histoire de la Formule 1, l’hypothèse d’un départ du quadruple champion du monde de chez Red Bull à la fin de l’exercice gagne en crédibilité.
Longtemps évoquée, l’option Aston Martin a laissé place à une seule véritable alternative : Mercedes. Les deux pilotes de Brackley arrivent en effet au terme de leur contrat, et Toto Wolff a toujours placé Verstappen en tête de ses priorités. Ces dernières semaines, aux GP d’Autriche puis de Grande Bretagne, des failles ont commencé à apparaître dans la certitude d’une prolongation chez Red Bull, malgré un engagement contractuel théorique jusqu’en 2028. Ni Christian Horner ni Verstappen ne se sont formellement prononcés sur un avenir 100% milton keynais, et parfois ce qui n’est pas dit révèle autant qu’un communiqué officiel.
Helmut Marko, le conseiller autrichien qui connaît le mieux Verstappen dans le paddock, a lui-même reconnu auprès du site OE24 que « des discussions pourraient avoir lieu », tout en précisant qu’« il n’y a pas de développement en cours ». Le choix de ses mots n’envoûte pas moins l’imaginaire : l’idée d’un transfert n’est plus confinée aux rumeurs. Marko a ajouté que les fameuses clauses de sortie, qui permettraient au champion du monde de se libérer de son contrat, ne seraient pour l’heure pas activées. Selon certaines informations, une clause pourrait se déclencher si Verstappen ne figurait pas dans le top 3 du classement pilotes à la mi saison, mais avec les 18 points d’avance qu’il conserve sur George Russell, cette condition paraît très improbable. Ce qui est certain, c’est que Verstappen ne se déclare pas pleinement satisfait des performances de la RB21, et la perspective de développer le moteur maison pour 2026 alimente légitimement les incertitudes. « Le titre se jouera désormais entre Piastri et Norris », a admis Marko, tandis que l’avenir du Néerlandais demeure, lui, totalement ouvert.
Djaffar KHODJA
