Le grand jour pour Bearman : « Fatigué, mais heureux »
Le Britannique, faisant ses débuts dans en F1 à seulement 18 ans, marque immédiatement des points avec une brillante septième place : « J’ai affronté beaucoup de nouveautés, mais je suis satisfait. Que d’efforts dans la dernière ligne droite contre des adversaires avec de meilleurs pneus ».
Il est la figure de proue du Grand Prix d’Arabie saoudite en F1. Oliver Bearman, remplaçant de Carlos Sainz, a surpris tout le monde par la rapidité avec laquelle il s’est adapté à la Ferrari et à la nouvelle catégorie. Le Britannique, âgé de seulement 18 ans, a terminé la course à une brillante septième place. Epuisé, mais heureux, comme il l’a raconté au micro de Sky à la fin de son premier GP en F1 : « Dans l’ensemble, je suis content. Pour la première fois, j’ai parcouru de nombreux tours avec ces pneus tendres et durs, suivi d’autres voitures et géré les batteries pour dépasser les adversaires. Beaucoup de nouveautés, mais je pense m’en être bien sorti ».
Bearman n’a pas démérité en tenant compte que la priorité était de terminer la course : « J’ai été discipliné en piste, j’ai essayé de ne pas commettre d’erreurs. Sur ce circuit, le niveau d’adhérence avec les pneus était élevé ». A propos des pneus, le pilote Ferrari explique : « On peut beaucoup s’appuyer sur les pneus durs, mais il faut de la précision pour le faire. Surtout quand il y a deux pilotes avec les pneus rouges (tendres) qui te suivent. Je les voyais arriver de derrière et j’avais une baisse de performance, mais j’ai réussi ». Oliver était une véritable fontaine de sueur après avoir franchi la ligne d’arrivée : « Physiquement, j’ai souffert, surtout à la fin de la course, quand l’air frais est arrivé. Djeddah est l’un des circuits les plus exigeants, pas idéal pour débuter. Mais dans l’ensemble, j’ai fait du bon travail ».
Après cette belle première, le pilote anglais devra se reconcentrer sur le championnat de Formule 2 FIA, où il concoure pour la seconde année chez Prema, aux côtés du jeune fulgurant Andrea Kimi Antonelli. Sensé partir en pole position samedi lors de la course longue, Bearman a certainement laissé filer de précieux points au Championnat du monde, mais la pige chez Ferrari en valait certainement la chandelle !
Amayas LAAZIB