La FIA au cœur d’un scandale ?
Les récentes allégations visant le président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), Mohammed Ben Sulayem, ont jeté une ombre troublante sur le monde de la Formule 1. Selon des informations de la BBC, Ben Sulayem aurait exercé une influence pour faire annuler une pénalité infligée à Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie saoudite en 2023. Cette intervention aurait été rapportée par une source anonyme, laissant entrevoir une possible ingérence dans le processus réglementaire de la course.
Les détails de cette affaire révèlent une situation complexe. Fernando Alonso avait initialement terminé troisième lors de ce Grand Prix, mais avait ensuite été pénalisé pour un incident survenu au départ de la course. Cette pénalité avait été contestée par son équipe, Aston Martin, et finalement annulée. Les circonstances exactes de cette annulation sont désormais au cœur d’une enquête, avec des questions soulevées concernant la traduction du rapport officiel rédigé par un commissaire italien. Ce nouvel épisode de controverses survient dans un contexte déjà tendu pour la FIA, alors que Ben Sulayem avait récemment pris position en faveur de Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, dans une autre affaire délicate.
Cette controverse, si elle venait à se confirmer, soulève des interrogations sur l’intégrité du processus décisionnel au sein de la FIA et sur la capacité de l’organisation à garantir l’équité et la transparence dans le sport automobile de haut niveau. La réponse de la FIA à ces allégations est très attendue, alors que le comité éthique s’apprête à mener une enquête approfondie sur cette affaire.
Adel CHOUKRI
