General Motors maintient sa confiance dans la candidature future d’Andretti Cadillac à la Formule 1, malgré le rejet récent de l’organisation de la F1. Dans la première déclaration officielle du géant automobile américain depuis le refus émis par la F1 le 31 janvier, Jim Campbell, vice-président de la performance et du sport automobile chez GM, a affirmé que le projet avançait toujours « à un rythme soutenu ». S’exprimant à Daytona vendredi, Campbell a également réitéré que l’équipe avait sollicité une réunion avec la F1 suite à un problème informatique ayant égaré une invitation envoyée par le détenteur des droits commerciaux à Andretti en décembre. La candidature avait reçu l’approbation de la FIA en octobre avant d’être transmise au PDG de la F1, Stefano Domenicali, et à ses collègues, dans le cadre du processus. La déclaration de rejet du mois dernier remettait en question la compétitivité potentielle du projet, en particulier dans sa première version avec un groupe motopropulseur client Renault. Toutefois, elle laissait la porte ouverte à une réévaluation lorsque le groupe motopropulseur de Cadillac serait prêt en 2028, et que l’équipe deviendrait une écurie soutenue en usine.
Campbell minimise la suggestion selon laquelle GM aurait été offensé par une déclaration laissant entendre que le projet ne serait pas compétitif : « Comme je l’ai dit, nous croyons en la candidature que nous avons soumise. Et dans cette candidature, nous avons exposé les compétences d’Andretti en tant qu’équipe de course et de Cadillac en tant qu’entité de fabrication et d’ingénierie. Nous sommes donc confiants dans la candidature et demandons une réunion avec la FOM. »Interrogé sur la possibilité que le groupe motopropulseur de Cadillac soit prêt avant 2028, Campbell a souligné que la marque était de toute façon limitée par les réglementations de la FIA : « Lorsque vous vous inscrivez en tant que groupe motopropulseur, il y a une date limite, et pour nous, c’était en juin dernier pour 2028. Si vous vouliez développer un moteur plus tôt, vous auriez dû vous inscrire l’année précédente. Donc, c’est simplement une question de réglementation. »
Djaffar KHODJA
