La succession de Belmadi, un marché à ciel ouvert !
Le poste de sélectionneur de l’équipe nationale est vacant depuis plus d’une dizaine de jours, soit à l’issue de la défaite face à la Mauritanie (1-0) comptant pour la 3e journée de la phase de poules de la CAN-2023. Le départ de Djamel Belmadi a mis le président de la Fédération algérienne de football (FAF) dans une situation, pour le moins que l’on puisse dire, inconfortable.
Face à cela, Walid Sadi prend le dossier en charge et doit trouver dans les meilleurs délais possibles un coach pour diriger la sélection nationale. La FAF a pris attache avec plusieurs techniciens sans pour autant parvenir à conclure le moindre accord. Une mission loin d’être facile en raison du profil recherché d’une part, et d’autre part, en raison des exigences financières exorbitantes des grosses pointures.
Vahid Halilhodzic, l’histoire qui se répète
Une grande partie de l’opinion publique s’est immiscée dans le choix réclamant le retour du Bosnien Vahid Halilhodzic. Celui-ci est derrière la qualification historique des Verts au deuxième tour du Mondial brésilien. Mais comme son mentor, Mohamed Raouraoua, Walid Sadi a rejeté la proposition de Vahid mais sans donner des explications. Raouraoua quant à lui s’était opposé à son retour estimant que financièrement la FAF ne peut plus se permettre un entraîneur dont le salaire mensuel avoisinait les 400 000 euros.
Ainsi, de nombreux techniciens de tous bords ont déjà exprimé leur prédisposition de prendre les destinées des Verts.
Bernard Casoni, une bouteille à la mer
Pour remplacer Djamel Belmadi qui a quitté le poste de sélectionneur de son propre gré, la Fédération algérienne de football (FAF) aurait coché le nom d’un technicien français qui est déjà passé par le championnat de Ligue 1 Mobilis. Les responsables de l’instance faîtière ratissent large après avoir annoncé officiellement la fin de l’aventure de Djamel Belmadi, mardi via un communiqué, la FAF cherche désormais à redonner un nouveau souffle après la déconfiture de la CAN-2023. Comme il est de coutume dans ce genre de situations, plusieurs noms ont circulé pour lui succéder. Après Hervé Renard, Vahid Halilhodizic ou encore Zinédine Zidane, c’est le nom de Bernard Casoni qui est maintenant évoqué à en croire les informations de Flashscore News.
En plus de 20 ans de carrière d’entraîneur, l’ancien capitaine de l’O. Marseille, championne d’Europe a eu à diriger près d’une vingtaine d’équipes professionnelles dont le Mouloudia d’Alger et d’Oran. Un atout qui pourrait être en sa faveur, mais Bernard Casoni n’a jamais été sélectionneur national, il présente certes l’avantage de bien connaître l’Algérie puisqu’il a entraîné le MC Oran et le MC Alger, mais insuffisant pour prendre la barre technique des Fennecs, à moins que la FAF ne voit en lui le successeur de Belmadi.
Abdou Amir intéresse la FAF
Elles sont plusieurs fédérations africaines à s’intéresser au sélectionneur national de la Mauritanie, le Comorien Amir Abdou. En effet, après avoir fait sensation en Côte d’Ivoire en atteignant pour la première fois de l’histoire les huitièmes de finale de la CAN, le coach n’a laissé personne indifférent et il est submergé par les offres, car outre l’Algérie qui s’est renseignée sur lui, cinq autres fédérations se sont également penchées sur ce dossier en vue de le convaincre de diriger les sélections de leurs pays respectifs à savoir la Tunisie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Zambie.
En fin de contrat le 1er mars prochain, la Mauritanie consciente du potentiel de son stratège ne compte pas se laisser faire et pense à blinder son coach en exprimant vivement son désir de le reconduire à la tête des Mourabitounes. A Noter que le technicien comorien perçoit un salaire de 20 000 euros, mais en cas de prolongation, son salaire sera considérablement revu à la hausse.
Djamel ABED
