Décembre, la hantise des entraîneurs
Il faut savoir qu’entre l’accumulation des matchs, la fatigue psychologique et les conditions météorologiques notamment, l’hiver est une période délicate pour tous les joueurs dont nos internationaux qui évoluent à l’étranger. À cette période de l’année, un phénomène les guette de près : la blessure. En effet, décembre marque la moitié de la saison, et ce, après une première phase bouclée sur un rythme effréné, les joueurs sont saturés et en proie à des blessures souvent graves, nécessitant du repos pour certains, et des opérations chirurgicales pour les cas compliqués. Selon les spécialistes, il y a un phénomène de saturation et de fatigue de l’organisme, mais aussi le cumul des matchs qui commence à se faire sentir. Cela s’explique par le calendrier démentiel auquel font face les footballeurs de haut niveau. Beaucoup de blessures sont ainsi liées au mental. Les joueurs sont fatigués par la nécessité de se concentrer, de gérer un environnement compliqué. Ils doivent tout calculer, tout anticiper, et c’est très énergivore.
La météo, l’autre atout indéniable
Outre les aspects précédemment cités qui sont à l’origine des blessures, les médecins spécialistes admettent qu’il reste encore des progrès à faire en hiver pour éviter de fâcheuses conséquences. La météo en l’occurrence joue sur l’état de la pelouse et les crampons. Il y a plus de risques quand les terrains sont détrempés. Bien que ça ait beaucoup changé, les conditions restent compliquées à cette période. C’est systématique. L’usure des matchs, la fatigue psychologique, les conditions météorologiques, les pelouses : c’est problématique pour les joueurs pendant l’hiver. En clair, dans le haut niveau, il est difficile voire impossible d’éviter des pépins physiques, les Nabil Bentaleb, Rayan Aït-Nouri, Aïssa Mandi, Badredine Bouanani, Adam Ounas, Houssem Aouar et les autres qui jouent dans les grands clubs européens ne dérogent pas à cette logique et c’est tout naturellement qu’ils passent par cette étape inéluctable.
Djamel Abed
