Six athlètes au rendez-vous du Caire qualificatif aux JP-2024
Coupe du Monde-2023 de Para-Powerlifting
La scène sportive mondiale se tourne vers le Caire, en Égypte, où se tient pendant deux jours (3 & 4 novembre) la Coupe du Monde de Para-Powerlifting.
Par M.B.
Cet événement revêt une importance capitale, car il s’agit d’une compétition qualificative pour les Jeux paralympiques de Paris 2024. L’équipe algérienne de Para-Powerlifting est prête à relever le défi, composée de six athlètes, dont deux femmes. Depuis le début de leur mandat paralympique, la qualification pour Paris 2024 est l’objectif ultime qui les motive. Les athlètes algériens ont été témoins de l’ascension constante de la qualité et de l’intensité du Para-Powerlifting lors du championnat du monde qui s’est tenu à Dubaï en septembre dernier. La Coupe du Monde au Caire sera le point de rencontre de près d’une centaine d’athlètes venus de douze pays différents, parmi lesquels figurent l’Algérie, l’Égypte, le Maroc, l’Italie, l’Estonie, la Géorgie, le Ghana, la Hongrie, le Kenya, le Malawi, la Namibie, la Moldavie et la Guinée. Tous les participants sont animés par le même rêve : accumuler des points décisifs pour leur qualification aux Jeux paralympiques de Paris 2024.
Au-delà de la Coupe du Monde, d’autres rendez-vous internationaux attendent les athlètes, dont les Jeux mondiaux en Thaïlande en décembre, la Coupe du Monde de Fazaa aux Émirats arabes unis en février 2024, et le Grand Prix de Manchester en juin. L’objectif ultime de l’équipe algérienne est de qualifier le maximum d’athlètes pour Paris 2024. Actuellement, seuls Hocine Bettir et Mohamed Hadj Ali ont obtenu leur qualification, laissant les autres athlètes avec une tâche ardue pour rejoindre leurs deux compatriotes. Il convient de rappeler, par ailleurs, que selon Wikipédia la force athlétique (en anglais : powerlifting) est un sport de force. Elle consiste comme l’haltérophilie à lever des barres, mais elle s’en distingue par ses mouvements techniquement plus basiques, où les charges sont plus lourdes et où l’amplitude est plus réduite. L’idée de la force athlétique trouve ses origines en Grèce antique.
À cette époque, le soulevé de pierres servait aux hommes à prouver leur virilité. L’haltérophilie intègre officiellement les jeux Olympiques en 18621. La force athlétique n’a quant à elle divergé que récemment de l’haltérophilie. Le soulevé de terre est un mouvement ancien, mais la flexion sur jambes ne date que des années 1930 et le développé couché de l’après-guerre. Peu à peu des compétitions sont apparues aux États-Unis, mais les premières compétitions internationales officielles datent du début des années 1970. Dans le même temps l’haltérophilie s’est concentrée sur les deux mouvements olympiques (arraché et épaulé-jeté), et les deux sports sont désormais distincts. La force athlétique dépend d’ailleurs d’une autre fédération : la Fédération internationale de force athlétique (en anglais : International Powerlifting Federation, IPF) et World Drug-Free Powerlifting Federation (WDFPF).
La compétition commence par la pesée des athlètes. L’athlète se pèse en sous-vêtement ou nu si le poids affiché ne lui convient pas. Un athlète peut se peser plusieurs fois. Lors des compétitions comme les départementales, régionales… le poids de chaque barre de départ est donné après pesage. L’ordre des athlètes est donné en fonction du poids de la barre à venir. Cela commence par la barre la plus légère et se finit par la barre la plus lourde. Mais contrairement à l’haltérophilie, tous les athlètes passent leur premier essai avant de commencer leur deuxième essai puis leur troisième. Après l’essai de l’athlète, son entraineur a 1 minute pour donner le poids suivant. En cas de succès, il peut augmenter son poids de 2,5 ; 5 ; 7,5 ; 10 kg ou plus. En cas d’échec, l’athlète peut demander de refaire la barre au même poids ou d’en augmenter le poids. En aucun cas il ne peut baisser le poids de sa barre. Si un athlète ne réussit aucun des trois essais sur un mouvement (appelé une bulle dans le jargon), il est éliminé de la compétition.
Un athlète peut passer une quatrième fois si sa barre dépasse le record dans le niveau de la compétition joué. Par exemple, si lors de championnats régionaux un athlète veut tenter une quatrième barre dans l’un des trois mouvements, sa barre doit être plus lourde que le record régional dans ce mouvement. Il y a une exception pour les tentatives de records. Ces derniers peuvent être battus à partir de 500 grammes au-dessus (si un record est à 162,5 kg, il peut être battu par un record à 163 kg). À la fin de la compétition, la somme des meilleures barres sur les trois mouvements est faite pour chaque compétiteur qui détermine le classement final par catégorie de poids et par sexe. En cas d’égalité, le compétiteur le plus léger remporte la victoire. S’il y a égalité, une autre pesée est faite pour déterminer le (la) gagnant(e). Un classement par l’indice est aussi fait. Il donne un chiffre voisin de 1. Cet indice permet de faire un classement entre tous les athlètes, quelle que soit la catégorie de poids, pour récompenser le « champion des champions » lors d’une compétition.
Liste des athlètes sélectionnés :
Hocine Bettir (65kg), Hadj Ali Mohamed (88kg), Khodja Aymen (59kg), Nacera Merar (79kg). Samira Guerioua (45kg), Beyor Hadj Ahmed (49kg).