Après le départ en retraite de l’historique Udonis Haslem, Bam Adebayo semble le mieux disposé à lui succéder comme leader du vestiaire de Miami.
Il y a un an déjà, Bam Adebayo se voyait suivre le plan de carrière d’Udonis Haslem et rester à Miami pour toute sa carrière. Comme l’ancien intérieur de Chalon-sur-Saône a pris sa retraite après vingt ans de bons et loyaux services, tous les regards se tournent désormais sur lui lorsque vient le moment d’évoquer le visage du successeur d’UD pour prendre le rôle de leader de vestiaire.
À 26 ans désormais, le pivot se sent prêt et légitime pour incarner à son tour cette identité du Heat, basée sur la culture du travail. Désigné comme l’homme de la situation par Dwyane Wade et Udonis Haslem, il se dit également prêt à s’investir dans sa mission.
« Je ne peux pas me défiler, même si ce ne sera pas facile », a-t-il concédé au Miami Herald. « Mais est-ce que je me sens prêt ? Oui. À ce stade, j’ai réussi beaucoup plus de choses au cours de mes six années de carrière que beaucoup de gars. Le fait d’avoir eu D-Wade à mes côtés pendant un an et demi, puis UD tout au long de ma carrière, m’a préparé à ce rôle. Ça m’a préparé à ce standard, à comprendre à quoi ça ressemble et comment c’est censé se passer. »
Concrètement, c’est désormais Bam Adebayo qui va transmettre la « Heat Culture » aux nouveaux arrivants.
« Quand les gars sont nouveaux dans l’équipe ou qu’ils viennent d’être draftés, quand ils arrivent ici, évidemment le travail parle de lui-même. Mais lorsque nous nous réunissons et qu’il est temps d’aller au combat, c’est à ce moment-là que je peux l’expliquer, montrer ce que c’est » poursuit-il. « Parce que je suis là depuis tellement longtemps. Être un porteur d’une telle culture implique donc beaucoup de responsabilités et d’abnégation. On ne peut pas être centré sur soi. C’est comme ça que ça marche maintenant, parce qu’il faut partager ce savoir avec d’autres joueurs. Une fois que vous avez enseigné à quelqu’un cette identité, vous pouvez la relier à la vie de tous les jours parce que c’est un standard que vous avez presque intégré dans votre esprit ».
Déjà tourné vers la quête du titre
S’il a appris de ses aînés, Bam Adebayo ne se privera pas d’apporter sa touche personnelle lorsque viendra le moment d’initier les nouveaux à cette fameuse culture, ou de tenir son rôle de guide auprès du groupe.
« C’est quelque chose que je découvrirai. Mais en ce qui me concerne, je fais partie de ces gens qui se mettent au même niveau que les autres. Je veux passer du temps avec vous à la salle, aller au restaurant, discuter, même sur le banc, pour parler de certaines choses. J’ai l’impression que c’est la meilleure façon d’être un leader parce que dans les moments chauds, quand je vais me tourner vers quelqu’un pour lui dire « on a besoin de toi maintenant », c’est plus facile lorsqu’on est sur un pied d’égalité. C’est comme ça que je vais procéder », a-t-il ajouté.
Au niveau des grandes lignes en revanche, le pivot restera sur la même longueur d’ondes que ses prédécesseurs. Après avoir échoué sur la dernière marche pour la deuxième fois en trois ans, l’objectif sera toujours d’aller chercher un titre.
« Oui, c’était il y a trois mois. Je pense que perdre devrait toujours être une motivation parce que ce n’est pas seulement une défaite, mais aussi une leçon. Qu’aurions-nous pu faire de mieux ? Qu’est-ce que j’aurais pu faire de mieux ? Qu’aurais-je pu faire différemment ? Que puis-je faire cette année, chose que je n’ai pas faite l’année dernière ? ».
Par ailleurs, il est utile de rappeler que pour envisager un départ de Damian Lillard au Miami Heat, les Portland Trail Blazers ont réclamé Jimmy Butler ou Bam Adebayo. Le Miami Heat n’a donc pas réussi à récupérer Damian Lillard. Pourtant, l’équipe de Jimmy Butler a longtemps eu l’avantage sur ce dossier avec la préférence assumée du meneur, qui a finalement quitté les Portland Trail Blazers pour les Milwaukee Bucks.
Lors des premiers échanges, les Blazers ont réclamé Jimmy Butler ou Bam Adebayo, selon le journaliste de The Athletic Shams Charania. Bien évidemment, Miami n’a jamais envisagé un tel scénario. Pour monter un deal, les Floridiens pensaient à un package autour de Tyler Herro, potentiellement envoyé dans une autre équipe.