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Carlos Alcaraz solide face à Yannick Hanfmann, 6-4, 6-3

ATP 500 Pékin (1er tour)

Carlos Alcaraz a tourné la page de son US Open stoppé en demi-finale, il y a trois semaines, en battant Yannick Hanfmann pour sa rentrée, vendredi au 1er tour de l’ATP 500 de Pékin. L’Espagnol a dû livrer un match plein pour écarter l’Allemand, 53e au classement mondial, 6-4, 6-3, en une heure et 37 minutes.

Il était attendu et il a répondu présent. Pour son premier match sur le circuit depuis sa défaite en demi-finale de l’US Open, Carlos Alcaraz a bien mené sa barque vendredi à Pékin face au 53e joueur mondial, Yannick Hanfmann. Le numéro 2 mondial, tête de série principale du tournoi ATP 500 chinois, a assez vite trouvé ses marques pour dominer un qualifié allemand plutôt inspiré en deux sets (6-4, 6-3) en 1h37 de jeu. Au 2e tour, le défi sera plus relevé face à Lorenzo Musetti qui a pris le meilleur sur Karen Khachanov en trois manches (6-3, 1-6, 6-2). Pour sa grande première en Chine sur le circuit, Carlos Alcaraz n’a donc pas déçu. Tout ne fut pas parfait et il y aura quelques imperfections à effacer de son tennis au fur et à mesure de la semaine s’il veut assumer son rang et aller chercher le trophée. Mais le prodige de Murcie a, dans l’ensemble, réalisé une bonne prestation, poussé dans cette voie par un adversaire accrocheur, loin de s’être présenté sur le court central pékinois en victime expiatoire.

Issu des qualifications et donc vainqueur de deux matches déjà dans la capitale chinoise, Yannick Hanfmann était bien acclimaté aux conditions de jeu. Confiant, il en a profité pour jouer sans complexes et remonter à deux reprises un break de retard dans le premier acte (de 2-1 à 2-2, puis de 4-2 à 4-4). Plus remarquable encore, il y est parvenu la seconde fois alors qu’il avait effacé avec la manière deux balles de 5-2 quelques minutes auparavant sur son propre service. Et s’il a tant réussi à perturber le numéro 2 mondial, c’est qu’il l’a systématiquement agressé sur ses secondes balles.

Daniil Medvedev domine aisément Tommy Paul, 6-2, 6-1
Trois semaines après sa finale perdue à l’US Open, Daniil Medvedev est reparti sur les chapeaux de roue vendredi à Pékin. Face à Tommy Paul (13e à l’ATP), il n’a laissé que trois jeux en route (6-2, 6-1) au 1er tour. Jannik Sinner a, lui, dû sortir le bleu de chauffe pour s’en tirer contre Daniel Evans (6-4, 6-7, 6-3). Holger Rune a battu avec autorité Félix Auger-Aliassime (6-4, 6-4).
Medvedev démarre fort
Cette entrée en matière était pour le moins ardue sur le papier. Affronter le 13e mondial au 1er tour d’un ATP 500 quand on est numéro 3, cela vous donne une idée de la densité du tableau. Mais Daniil Medvedev a envoyé un message fort pour sa reprise. La tête de série 2 de ce tournoi de Pékin a réalisé une véritable démonstration pour l’emporter aisément (6-2, 6-1) en 1h21 de jeu. Au 2e tour, il poursuivra son parcours du combattant face à Alex de Minaur qui a frustré Andy Murray jeudi.
Le combat n’aura vraiment duré qu’un jeu. Le temps pour Tommy Paul de breaker d’entrée Daniil Medvedev à sa 4e occasion après cinq égalités. Oui mais voilà, le Russe a refait son retard dans la foulée et s’est échappé (4-1). Dès lors, il a marché sur l’Américain, l’étouffant dès la relance – Paul n’a pu gagner que 47% des points derrière sa première contre 85% à Medvedev – et raflant même les cinq derniers jeux de la partie. Visiblement, le grand Daniil, finaliste de l’US Open il y a trois semaines, a conservé son élan de Flushing.

Sinner s’est compliqué la vie
Mobilisé lui aussi en ouverture de programme, Jannik Sinner a passé plus de temps sur le court. L’Italien a dû s’employer et puiser dans ses ressources pour venir à bout du Britannique Daniel Evans, 33e mondial. Il a eu ainsi besoin de près de trois heures (2h51 précisément) pour l’emporter au bout des trois sets (6-4, 6-7, 6-3) pour son entrée en lice. Au prochain tour, il sera opposé au Japonais Yoshihito Nishioka ou au jeune Chinois Juncheng Shang, invité par l’organisation du tournoi.
Pourtant, cette partie aurait pu être sans histoire. Jannik Sinner, dominateur en puissance du fond, avait fait le break dans chaque set et servait logiquement pour la qualification à 6-4, 5-4. Il a connu alors un coup de mou qui lui a coûté son service blanc. Puis, Evans a largement dominé le tie-break. Tout était donc à refaire, et malgré ce qui ressemblait à un début de crampes, le Transalpin a réappuyé sur l’accélérateur sur un jeu phénoménal à la relance en début de troisième acte (6-4, 6-7, 2-0). Tous ces efforts pour voir son adversaire, héroïque en défense revenir à nouveau dans la foulée. Mais la détermination de Sinner a fini par payer avec un nouveau break à 4-3, en laissant plus d’énergie que ce qu’il avait sûrement imaginé dans la bataille.

Rune, première victoire depuis Wimbledon
Voilà un succès qui va lui faire du bien. Après son quart de finale à Wimbledon, Holger Rune avait vécu un été cauchemardesque : trois tournois (Toronto, Cincinnati et US Open) et autant de défaites au 1er tour. Miné par des problèmes de dos, le Danois avait même choisi de faire l’impasse sur la Laver Cup. Et bien lui en a pris visiblement puisqu’il s’est offert vendredi une victoire convaincante sur Félix Auger-Aliassime en deux sets (6-4, 6-4) et 1h23 de jeu au 1er tour de ce tournoi de Pékin. Lors de sa prochaine sorti, il croisera le fer avec Grigor Dimitrov, vainqueur renversant de Mackenzie McDonald (2-6, 7-6, 6-1).
L’un se relève et enfonce l’autre par la même occasion. Ce match entre Rune et « F2A », deux joueurs en méforme ces dernières semaines, suscitait la curiosité mais il n’a pas vraiment fait un pli. Car le Danois, visiblement remis physiquement, a vite retrouvé le niveau qui fait de lui un Top 10. Pour le Canadien en revanche, le mal est plus profond et la Laver Cup, où il s’était montré à son aise devant son public le week-end dernier, n’a semble-t-il été qu’une respiration au cœur d’une saison difficile. Ce vendredi, il n’a pas obtenu la moindre balle de break et a concédé son service à deux reprises, une fois dans chaque set (à 1-1 puis à 4-4). Intéressant par séquences, il a commis trop de fautes (22), notamment en coup droit, pour pouvoir davantage rivaliser.

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