
La Toyota n°7 s’impose devant la Ferrari n°50 à Monza, après une course serrée où ils ont été en tête à partir de la troisième heure. Excellente troisième place pour Peugeot, qui se rachète d’une saison jusque-là difficile.
Du grabuge dès le premier tour …
Dès le départ, le premier rebondissement s’est produit, Sébastien Buemi avec la Toyota n°8 n’a pas très bien démarré, perdant immédiatement la troisième place au profit de la Peugeot n°93 de Jensen. Giovinazzi le dépasse à l’extérieur dans le premier virage, le Suisse freine tard, bloque et percute la Ferrari de l’Italien, l’envoyant en tête-à-queue. Antonio Giovinazzi est contraint de repartir du milieu du peloton, tandis que Buemi se retrouve huitième, un tour y compris derrière les Porsche.
Le lion se remet à rugir …
Peugeot semble très rapide et monte à la deuxième place au huitième tour. Après 15 minutes, un autre rebondissement se produit, l’Aston Martin n°777 de la catégorie GTE termine dans le mur au freinage de l’Ascari et doit être récupérée, la voiture de sécurité entre en piste. L’accident a été causé par un dépassement maladroit de Buemi, qui a fermé la porte au gentleman driver japonais Satoshi Hoshino, le faisant finir dans l’herbe.
Buemi cumule les pénalités …
Le Suisse écope ainsi d’un stop & go d’une minute qui s’ajoute aux dix secondes pour l’accident avec Giovinazzi, le reléguant à un tour de la tête. Après la relance, le grand protagoniste est le Danois Mikkel Jensen, qui avec un freinage exceptionnel à l’extérieur dans le premier virage dépasse également Conway et creuse l’écart en tête. Au tour suivant, Molina dépasse également la Toyota n°7. La situation se fige ainsi jusqu’à la première vague de ravitaillement.
Ferrari prend les choses en main …
Après la première heure, la Peugeot n°93 perd du terrain et se retrouve au milieu du peloton. Pendant ce temps, sous la voiture de sécurité, un groupe de voitures a tenté une stratégie alternative par rapport aux leaders, les plaçant tour à tour en tête lors des différents arrêts. Dans la deuxième heure, Miguel Molina sur la Ferrari n°50 contrôle la situation et se défend vigoureusement contre les attaques de Conway, qui reprend du terrain à la fin. Après le changement de pilote, cependant, Toyota semble avoir un autre rythme et José Maria Lopez creuse un écart d’environ 30 secondes sur Nicklas Nielsen lors des deux heures suivantes.
Toyota vs Ferrari, la bataille du Mans se poursuit …
La dernière partie de la course voit Antonio Fuoco poursuivre Kamui Kobayashi en réalisant des tours rapides. A la fin, le pilote calabrais voit d’abord l’écart se réduire à moins de cinq secondes grâce à une voiture de sécurité intervenue pour récupérer la Porsche 963 n°99 de Proton, puis doit à nouveau combler un retard de 21 secondes dû à une stratégie différente avec les pneus, mais il doit finalement céder face aux pneus plus frais du japonais dans la dernière demi-heure. La course se termine avec la victoire de la Toyota n°7 avec Kobayashi à son volant, devant la Ferrari n°50 pilotée par Antonio Fuoco. Derrière eux, la remontée de la n°51 et de la n°8, les deux grandes protagonistes du Mans, se termine avec une cinquième et sixième places, toutes deux pénalisées après l’arrivée : 45 secondes pour la Ferrari et 50 pour la Toyota. La première pour un contact avec une GT lors d’un dépassement, et la seconde pour une violation du règlement BoP. Finalement c’est la Peugeot n°93 qui monte sur la troisième marche du podium, avec une course exemplaire de tous ses pilotes.