La guerre n’est pas encore perdue pour les Algériens

Nouveau rebondissement dans la saga de la demi-finale de la Coupe de la CAF entre l’USM Alger et la RS Berkane, et le dossier de la disqualification de l’équipe algérienne par la CAF. le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne a rejeté la demande de la partie algérienne pour la suspension de la finale entre la RS Berkane et le Zamalek d’Egypte, dont le match aller est prévu aujourd’hui 12 mai. Dans son communiqué, le TAS, a prononcé le rejet de la requête des Algériens, conformément à l’article R37 du code de l’arbitrage en matière de sport. « La requête aux fins de mesures provisionnelles déposée le 8 mai 2024 par l’USM d’Alger et la Fédération algérienne de football, en relation avec la décision rendue le 30 avril 2024 par le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF), est rejetée », mentionne le document du TAS.

Ce refus vient s’ajouter à celui du 26 avril dernier, deux jours avant le match retour de la demi-finale, RS Berkane-USM Alger, lorsque la partie algérienne a réclamé l’arrêt de la compétition jusqu’à la résolution de cette affaire. Les juristes expliquent ce rejet en affirmant que l’affaire est encore en cours et qu’elle pourrait évoluer suite aux nouvelles requêtes déposées par la partie algérienne, notamment celle concernant le non-respect par la CAF de ses propres règles et celles de la FIFA, en autorisant un club à porter des signes politiques sur son maillot. La bataille n’est pas encore perdue pour l’USMA et la FAF. Le TAS a déjà interpellé la CAF pour lui exposer les tenants et aboutissants de cette violation des règlements.

K. K. E.