La capitale retient son souffle pour les Usmistes Alger en rouge et noir
C’est ce soir que les Usmistes reçoivent la formation tanzanienne des Young Africans pour le compte de la deuxième manche de la Coupe de la CAF. Vainqueurs au match aller (1-2) à Dar Es Salam, les gars de Soustara gardent les pieds sur terre.
La formation de Soustara veut s’éviter des regrets. Au moment de recevoir l’équipe des Young Africans de Tanzanie ce soir (20h00) au stade du 5-Juillet pour le compte du match retour de la finale de la Coupe de la CAF, les Usmistes savent qu’ils ont pris un sérieux avantage à l’aller (1-2), mais cela ne suffit pas car il y a une manche retour et en football tout peut arriver. Dans ce sens, le coach Abdelhak Benchikha, qui a roulé sa bosse un peu partout, sait de quoi il parle lorsqu’il dira que nous seront champions une fois que nous aurons remporté la seconde manche. Aussitôt dit, aussitôt fait. Les Usmistes vont prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre à l’abri leurs joueurs. Loin des bruits de la ville, de la pression des supporters et de la tension de l’environnement, les coéquipiers du capitaine Belaïd vont s’enfermer au Centre technique national de Sidi Moussa pour quatre jours. Aucun contact avec l’extérieur, dira Benchikha.
Tout reste à faire donc à Alger, même si les Usmistes partent à présent avec l’avantage de jouer à domicile. « On savait que ce serait sur deux rencontres que ça se jouerait. On va essayer de la gagner chez nous », dira Benchikha à la fin de la première manche. Il dira encore «Nous la gagnerons en faisant la même chose qu’au match aller, voire mieux car ce sera chez nous. C’est à nous d’aller chercher à marquer, chercher à les mettre en difficulté. Ce sera un nouveau défi. On a relevé plein de défis cette saison».
Les supporters Usmistes nourrissent des rêves de sacre et ont fait de cette Coupe de la CAF leur objectif principal. « L’USMA a besoin d’un titre continental. On croit dur comme fer en nos chances. Ce titre africain on le veut, il nous tient vraiment à cœur. On est à un match du bonheur. Il faut se battre pour réaliser notre rêve. On doit rester serein pour y arriver », diront à l’unisson les supporters que l’on retrouve tous les jours au quartier de Soustara, à Bab El-Oued et un peu partout à travers la capitale, voire ailleurs. Le Rouge et le Noir a envahi tout Alger qui retient son souffle. Ce soir à 22 heures se sera la grande fête. Il faut y croire.
A.H.
