Hamilton : Le chant du cygne ?
Depuis son arrivée chez Ferrari en 2025, Lewis Hamilton vit une saison compliquée. Loin de son niveau habituel, le septuple champion du monde occupe une modeste sixième place au championnat, à 23 points de son coéquipier Charles Leclerc, régulièrement sur le podium. Son passage chez la Scuderia, pourtant très attendu, peine à décoller. Le Britannique a qualifié le Grand Prix d’Espagne comme « le pire de sa carrière », une déclaration forte après 365 départs en F1. S’il reste extrêmement engagé — passant de longues heures à Maranello et sur les circuits — les résultats ne suivent pas. Plusieurs facteurs expliquent ce début de saison difficile : un manque d’adaptation à la monoplace, un set-up qui ne lui convient pas, une stratégie souvent perfectible, une communication encore à construire avec son ingénieur, et une transition culturelle non négligeable entre Mercedes et Ferrari. À 40 ans, le temps presse. Si certains, comme Johnny Herbert, estiment que Ferrari ferait mieux de tout miser sur Leclerc, Hamilton garde les yeux tournés vers 2026, et la refonte réglementaire, dans l’espoir de décrocher ce huitième titre tant convoité. Déclin ou simple saison de transition ? L’avenir le dira.
Djaffar KHODJA
