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Bahreïn, un Grand Prix à surprise

Contrairement au Grand Prix du Japon, où la course a été figée dès le départ, le Grand Prix de Bahreïn promet une dynamique très différente.

Plusieurs facteurs y contribuent : la configuration du circuit, la chaleur désertique et l’abrasivité extrême de l’asphalte. Ces éléments usent fortement les pneus, rendant la gestion de la dégradation bien plus décisive que la position sur la grille. George Russell (Mercedes) l’a résumé après les essais : « Ce week-end ne sera pas dominé par les qualifs, mais par le rythme en course. » Les longues lignes droites suivies de gros freinages favorisent les dépassements, tandis que les virages complexes, comme la séquence 9-10, mettent les monoplaces à rude épreuve. Même les pilotes McLaren, pourtant leaders des essais, restent prudents. Oscar Piastri l’a reconnu : « Bahreïn est un circuit où l’on peut dépasser et l’usure des pneus sera cruciale. »
Bref, si les qualifications restent importantes, c’est en course que tout se jouera. Les équipes devront faire preuve d’ingéniosité stratégique pour tirer leur épingle du jeu sur ce circuit aussi exigeant qu’imprévisible.

Djaffar KHODJA

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