Football Algérien

Zefizef met la pression sur Belmadi : « Nous avons deux CAN et une Coupe du monde à disputer, il faudra atteindre nos objectifs »

Le président de la Fédération algérienne (FAF) Djahid Zefizef, a expliqué les raisons qui l’ont poussé à prolonger le contrat du sélectionneur national Djamel Belmadi jusqu’en 2026, en dépit des deux échecs cuisants concédés en 2022.

« Depuis l’arrivée de Belmadi, nous avons joué, si ma mémoire est bonne, 48 matchs, toutes compétitions confondues avec un bilan de 43 victoires, les résultats plaident largement en sa faveur. Le contrat proposé à Belmadi jusqu’à 2026 n’est pas de longue durée, mais il s’agit d’un cycle olympique d’un entraîneur quoi de plus normal », a affirmé le patron de la FAF dans un entretien accordé à Canal Algérie.

En poste depuis août 2018, Djamel Belmadi a officiellement prolongé son contrat jusqu’en 2026, avec comme objectif principal de qualifier les « Verts » à la Coupe du monde 2026, prévue aux Etats-Unis, au Canada, et au Mexique.

« Convaincre Belmadi de rester n’a pas été si simple, on a passé un mois pratiquement dans le flou après l’élimination, c’était très dur à vivre. Il était en contact permanent avec moi, nous avons continué à faire le diagnostic, à décortiquer, et à se projeter vers l’avenir ».

Et d’enchaîner : « Ce n’était pas facile de reprendre le groupe après l’échec de la qualification au Mondial 2022 au Qatar. Après cette élimination face au Cameroun en barrages du Mondial en mars, j’avais une peur bleue à la reprise au mois de juin, mais ça s’est bien passé. L’équipe a su se relever rapidement », a-t-il ajouté.

 « En devenant le président de la FAF, après avoir été managé général de l’équipe nationale, cela a mis le coach national plus à l’aise, car il sait à qui il a à faire, il n’a pas perdu ses repères », a-t-il poursuivi.

Interrogé sur les prochains objectifs assignés à Belmadi, le président de l’instance fédérale a indiqué que l’Algérie ne va pas se contenter des seconds rôles.

 « On est l’Algérie, on n’ira pas à la CAN-2024 en Côte d’Ivoire pour faire de la figuration. On ira jouer les premiers rôles. Dans ce cycle, nous avons deux CAN et une Coupe du monde à disputer, il faudra travailler davantage pour atteindre nos objectifs ».

 « Nous avons déposé un dossier solide pour la CAN-2025 »

Avec l’engouement qu’a suscité le CHAN, les Algériens aimeraient bien passer à une étape, avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2025, dont notre pays est candidat, en compagnie du Maroc, de la Zambie, et le binôme Nigeria-Bénin.

« Nous avons déposé un dossier très sérieux, très méthodique, on l’a traité à travers 63 thématiques, en associant 15 secteurs, qui ont apporté leur contribution pour qu’on puisse élaborer un document solide. Le dossier n’a été sous-traité nulle part, il a été fait par mes soins, avec un ou deux collaborateurs. Même sur le plan d’édition, il a été confectionné au sein de la FAF. C’est un dossier 100% algérien », a expliqué Zefizef.

« Ce n’est pas un fascicule qui va vous permettre d’organiser la CAN-2025, mais il y a un travail de proximité et un travail opérationnel », a-t-il souligné.

Dans un premier temps, la Confédération africaine (CAF) devait effectuer des visites d’inspection aux pays candidats du 5 au 25 janvier dernier, dans le cadre du processus d’attribution, mais cette opération a été reportée.

« La CAF avait fixé un timing pour effectuer des visites, mais il a été dépassé. L’instance africaine va fixer de nouvelles dates, et dévoilera aussi le pays où se fera l’annonce de l’hôte. La CAF sait que notre pays est prêt dans le mesure où on va organiser deux événements continentaux en un laps très court, avec ce CHAN et la CAN des U17, prévue du 29 avril au 19 mai prochains, qualificative au Mondial ».

Zefizef estime que l’absence d’un représentant algérien au sein du Comité exécutif de la CAF, ne sera pas un facteur déterminant dans l’attribution de l’organisation de la CAN-2025.

 « Le fait que l’Algérie n’a pas de représentant au sein du Comité exécutif de la CAF, ne constitue pas un facteur déterminant dans l’attribution de la CAN-2025. Il y a eu des pays qui n’avaient pas de représentant, mais qui avaient été désignés pour abriter ce tournoi continental. Le plus important est d’avoir des infrastructures, un vécu footballistique du pays, et un engouement populaire ».

Pour rappel, la CAF avait décidé en septembre dernier de retirer l’organisation de la CAN-2025 à la Guinée, en raison du retard accusé dans les travaux des installations.

Mohamed. M 

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