WEC – Peugeot travaille sa fiabilité
Peugeot met l’accent sur la fiabilité plutôt que sur les performances de son Hypercar 9X8 à la veille de son retour aux 24 Heures du Mans le mois prochain.
Le Mans en perspective …
Sport maintient le cap au sein de l’équipe, travaillant sur le renforcement de la fiabilité, malgré les courses sans problème de ses deux voitures dans la catégorie Hypercar lors des deux dernières manches du Championnat du monde d’Endurance à Portimao et à Spa le mois dernier.
Pour la marque au Lion, seul une voiture fiable peut pleinement exploiter son potentiel de performance et pour cela, il faut rouler, beaucoup rouler. Peugeot ne pouvait pas être sûr de la fiabilité de la 9X8 avant la manche du WEC avec double-points le 10/11 juin. Pour autant, ils ne sont pas confiants à 100 %, et s’attendent à une édition des 24 Heures du Mans qui sera difficile. Il n’en demeure pas moins que la marge de progression des trois derniers mois ouvre de nouvelles perspectives pour l’équipe. L’équipe Peugeot TotalEnergies n’avait plus de tests d’endurance prévus après les 6 Heures de Spa, ayant terminé ses simulations du Mans avec sa quatrième séance d’essais entre Sebring et Portimao.
Tourner la page des échecs …
Peugeot s’est remis de sa démonstration désastreuse lors du week-end d’ouverture du WEC 2023 à Sebring, où ses deux voitures ont été victimes de problèmes de transmission dans la première heure de la course. Une solution pour un problème avec l’actionneur de changement de vitesse électrique avait été identifiée fin de l’année dernière et le développement du système hydraulique qui est entré en service à Portimao était déjà en cours. L’une de ses deux voitures a été retardée avant le départ au Portugal lorsque la crémaillère de direction a été remplacée, tandis que l’autre a connu une défaillance d’un capteur de couple d’arbre de transmission obligatoire. Les voitures ont terminé respectivement cinquième et septième, à deux et trois tours derrière la Toyota victorieuse. A Spa, les seuls retards significatifs des voitures ont été causés par des capteurs électriques liés à l’appareil de ravitaillement en carburant et des dommages dus à un accident. Ils ont terminé parmi les voitures LMP2 aux 14e et 17e positions, mais étaient à nouveau en retard de deux et trois tours au drapeau à damier.
