Football Algérien

Touki : «Qu’on reprenne contre l’USMA ou l’USMK, il faut gagner, c’est tout»

Aligné dans un registre différent contre le CRB, Badredine Touki a été l’un des meilleurs joueurs de son équipe sur le terrain. Le gladiateur mouloudéen affûte ses armes pour la prochaine sortie de son équipe.

Comment se déroulent les entraînements à Ain Benian ?
Nous sommes actuellement dans une période creuse sans compétition à l’horizon. Malgré cette énième coupure, l’optimisme est de mise après avoir tenu tête au CRB. On suit avec minutie le programme élaboré par le staff technique car le but sera de rester compétitif en ayant le rythme dans les jambes ce qui n’est jamais évident lorsqu’on fait face à de multiples coupures de parfois quatre semaines comme ce fut le cas dernièrement juste avant de jouer le CRB.

Cela explique-t-il le match nul concédé à la maison face au Chabab de Belouizdad ?
Absolument. Déjà que le match était cadenassé où les occasions étaient rares. Malgré le manque de rythme, on a su mettre en difficulté cette équipe du CRB qui reste intraitable au stade du 5-Juillet ou même ailleurs. Il faut analyser la situation dans sa globalité. Il a manqué ce brin de réussite pour faire la différence.

Tous les observateurs étaient unanimes à dire que l’équipe à fait preuve de combativité et d’abnégation pour ne pas sombrer face au leader du championnat…
Je ne vous cache pas qu’on est déçu car on voulait tellement offrir un succès à nos supporters qui étaient au stade du 5-Juillet. On s’est battu avec les tripes, on a mis le cœur à l’ouvrage mais c’était insuffisant. Tout le monde a mouillé le maillot sur le terrain mais malheureusement on n’a pas trouvé la faille.

C’est un public du Mouloudia qui manquera à l’appel lors de vos deux prochaines rencontres en L1, huis clos oblige. Quel commentaire faites-vous après avoir pris connaissance de cette sanction ?
Tout d’abord, je tiens à dire à nos supporters qu’ils sont exceptionnels. Nous avons un public en or qui est toujours derrière son équipe. Il y avait une ambiance de folie au 5-Juillet. Maintenant, c’est vrai qu’il y a cette sanction avec deux matchs à huis clos. Encore, une nouvelle situation qu’on doit gérer. On a déjà joué au 5-Juillet sans le public et chaque fois, c’est un supplice car ce n’est pas évident de se produire lorsqu’on voit un stade énorme comme le 5-Juillet qui sonne creux. On préfère de loin jouer devant 70 000 supporters. Mais bon, il faut qu’on s’adapte.

Sur le plan personnel, vous avez été performant alors que vous avez dû jouer dans un registre plus offensif ?
Je suis à la disposition du staff technique. Lorsqu’on est un joueur professionnel, il faut se préparer à toutes les éventualités. Le fait qu’on me demande de jouer dans un registre plus offensif ne me dérange nullement. Bien au contraire, je suis quelqu’un qui aime prêter main-forte à ses attaquants. On ne peut pas rester indéfiniment dans sa zone de confort. Parfois, il faut sortir de cette zone pour aider votre équipe. Une chose est sûre, lorsque je suis sur le terrain, je me donne à 300%. Je veux tout faire pour rendre heureux nos supporters. Je remercie au passage tous les Chnaoua qui m’encouragent que ce soit au stade ou via les réseaux sociaux.

Vous aurez dans deux semaines une autre affiche au 5-Juillet contre l’USMA ou l’USMK. Est-ce que cela changerait la donne car la pression serait différente d’un adversaire à un autre ?
C’est vrai qu’on doit encore attendre avant de connaître notre futur adversaire en championnat. On parle de la possibilité d’affronter l’équipe de Khenchela. Mais bon, qu’on affronte l’USMK ou l’USMA, cela ne change rien à la donne. Dans les deux cas, il faut qu’on gagne pour rester dans la course au podium. On est actuellement troisième au classement général et on doit tout mettre en œuvre pour conserver cette place synonyme de participation africaine.

Entretien réalisé par N.L

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