Football Algérien

En décidant de rester au CSC : Madoui irrite la direction mouloudéenne

Apparemment, c’est devenu légion pour un joueur ou même un entraîneur de verser dans la surenchère en miroitant un départ au Mouloudia d’Alger. Les supporters ont le sentiment que Madoui savait qu’en affichant son envie de rejoindre le Doyen, allait faire bouger les choses à cause de cette sensibilité qui existe entre les Sanafirs et les Chnaoua.

Seulement, Hakim Hadj Redjem a congédié Falhi pour préparer la venue de Madoui. « La direction du club savait pour le Mouloudia d’Alger mais je n’ai eu aucun contact avec le président du club, Hadj Redjem. Maintenant, si je voulais partir, je l’aurai fait sans crier gare. Je ne peux par ailleurs accepter qu’on m’accuse d’être un traître. Mon problème, tout le monde le connaît. J’ai des soucis avec Boulahbib », a lancé Madoui lors de la conférence de presse. Le fait de changer totalement de cap irrité les dirigeants mouloudéens qui doivent maintenant se remettre à la recherche d’un technicien qui succèdera à Benzarti.

Neghiz pourrait signer un troisième

La démission de Nabil Neghiz de l’USMK constitue une solution de rechange pour Hadj Redjem. Il est possible que le Mouloudia décide de faire revenir Nabil Neghiz après deux passages au club. Neghiz connaît bien la maison et serait très séduit par l’idée d’y revenir une troisième fois en l’espace de trois ans.

Patrice Carteron hors de prix pour le Doyen

Certains dirigeants du Mouloudia voudraient frapper fort en faisant venir Patrice Carteron. Une pointure dans le monde du football qui a été à la tête de la barre technique d’Al Ahly du Caire, le Zamalek, le TP Mazembe et bien d’autres grosses écuries du continent africain. Le coach français vient de démissionner de son poste d’entraîneur du club saoudien d’Ittifaq. Mais pour faire venir Carteron, les pensionnaires d’El Achour devront casser leur tirelire car l’entraîneur français ne bougera pas au-dessous de 35 000 euros mensuellement. Il serait bien de jouer la carte Carteron lorsqu’on possède un projet sportif sur le moyen et le long terme ce qui est chimère dans un club comme le Mouloudia d’Alger qui navigue à vue d’œil comme l’atteste la consommation de deux entraîneurs étrangers et un manager général depuis le début de la saison.

L’absence d’un entraîneur a coûté 30 millions au club

La commission de discipline a infligée une amende de 300 000 dinars au Mouloudia à cause de l’absence d’un entraîneur en chef sur la main courante samedi dernier contre le RCA. La bonne nouvelle du jour, c’est qu’il n’y aura aucun joueur suspendu ou sanctionné pour la prochaine affiche face au NCM. Fait rarissime, rappelons que lors du match contre le RCA, aucun élément du MCA n’a reçu un carton jaune.

N.L

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