Briatore, sans filtre : « Deux Verstappen chez Alpine, l’Italie ne me mérite pas »

Flavio Briatore, patron d’Alpine et figure iconique de la F1, a livré une interview haute en couleur au quotidien italien Corriere della Sera. Fidèle à son style franc et provocateur, il y évoque sa carrière, sa vision du sport, mais aussi sa vie privée. Interrogé sur les pilotes, il tranche : « Aujourd’hui, le numéro un, c’est Verstappen. Dans mon équipe, j’aimerais en avoir deux. » Sur Schumacher, qu’il a dirigé à ses débuts : « Je ne suis jamais allé le voir. Je préfère me souvenir de lui souriant, après une victoire. Je parle souvent avec Corinna. » Son lien à l’Italie reste conflictuel : « Ce pays ne m’a jamais soutenu. L’affaire du Force Blue en est la preuve. L’Italie ne me mérite pas. À Monaco, j’ai créé des affaires, ce n’est pas juste une question de fiscalité. » À 74 ans, Briatore se dit comblé par son fils Falco : « Il parle quatre langues, suit mes projets, mais il est libre de choisir sa voie. Je lui donne 500 euros par mois. L’essentiel, c’est qu’il réussisse à l’école. » Enfin, il rend hommage à Luciano Benetton, qu’il considère « comme de la famille » et à Stefano Domenicali, qui lui a permis de revenir dans le paddock.

Djaffar KHODJA