Stage technique à la salle de la Casbah d’Alger

Sous l’égide du président de l’Assemblée populaire communale (APC) de la Casbah d’Alger et du club IRB Casbah, en collaboration avec la Fédération algérienne d’aïkido, un stage technique a été organisé, le samedi 8 mars 2025, au niveau de la salle de la Casbah (Alger).

Par Abdallah GUESSOUM

À l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, un riche programme a été organisé en l’honneur des femmes, notamment des athlètes d’aïkido. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la démarche de développement et de promotion de cette discipline. La journée a été placée sous l’égide du président de l’Assemblée populaire communale de la Casbah (Alger), en collaboration avec la Fédération algérienne d’aïkido et le club IRB Casbah. Le stage technique a été encadré par la Japonaise Seisei Satomi Ishikawa, 6e dan, en présence de 172 athlètes venues des wilayas de Tipaza, Blida, Oran, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Jijel et d’Alger. Les techniques d’aïkido utilisent le mouvement, la vitesse et la force de l’agresseur pour le maîtriser, sans lui causer de mal et sans se blesser soi-même. Ces techniques sont appliquées de manière à ne pas permettre de riposte ou de contre-attaque. La combinaison des différentes attaques avec les diverses techniques de base et leurs multiples applications conduit à un répertoire de quelques centaines de techniques, à partir d’un nombre relativement petit de techniques fondamentales. L’enseignement se focalise sur l’apprentissage des principes de base et leur mise en œuvre dans chaque technique, permettant ainsi d’enrichir progressivement son répertoire.

Dans toutes les techniques, on retrouve les mêmes principes immuables. La technique perd son efficacité lorsque l’un de ces principes n’est pas appliqué. Il est essentiel de se déplacer au dernier moment devant l’attaque de l’agresseur, en guidant la force déployée pour le déséquilibrer et le contrôler. L’impression ressentie par l’agresseur doit être similaire à celle exprimée par l’expression « enfoncer une porte ouverte ».
Cette manifestation est importante dans le contexte du développement de l’aïkido en Algérie. L’aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues, utilisant la force de l’adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l’adversaire, mais à réduire sa tentative d’agression à néant. L’aïkido ne s’appuie pas sur les compétitions, mais suit une démarche similaire à celle des autres sports pour atteindre un haut niveau technique, en adoptant un travail de proximité qui commence par les jeunes talents, puis la formation d’entraîneurs, de formateurs et d’instructeurs reconnus par l’instance internationale.