
La Fédération algérienne handisport (FAH) et son homologue de judo (FAJ) ont signé une convention de partenariat à Alger, visant à développer le para-judo. L’objectif est de fournir aux athlètes du para-judo les moyens nécessaires pour se préparer aux compétitions internationales, notamment les Jeux paralympiques 2028. Cette convention a été signée par les présidents Sid Ahmed Elasri pour la FAH et Yacine Silini pour la FAJ.
Les deux fédérations ont décidé de travailler ensemble pour améliorer le niveau des para-judokas et encourager la pratique de cette discipline dans de bonnes conditions. Cela permettra aux meilleurs athlètes de représenter l’Algérie avec succès dans le handisport, comme cela a été le cas dans d’autres disciplines telles que l’athlétisme, l’aviron et le judo. Pour atteindre cet objectif, la FAJ s’engage à soutenir les entraînements des sportifs de la FAH en mettant à disposition des techniciens et des entraîneurs, ainsi qu’en accueillant les athlètes dans ses programmes d’entraînement sans exiger une licence de judo supplémentaire. Les sportifs licenciés à la FAH pourront ainsi participer aux compétitions organisées par la FAJ sans formalités supplémentaires.
Les deux fédérations prévoient également de mener des actions de formation conjointes, détaillées annuellement dans un avenant précisant les types de formation, les lieux et les formateurs impliqués. Ce partenariat se concrétisera par la création d’une commission nationale de para-judo au sein de la FAH, chargée de promouvoir, organiser et diriger cette discipline. Cette commission établira une réglementation spécifique, un calendrier fédéral, et organisera des manifestations sportives tout en réfléchissant aux contenus techniques à proposer aux sportifs. Une commission mixte sera également mise en place pour examiner les problèmes liés à cette discipline. « Afin de permettre aux sportifs de la FAH d’accéder au niveau optimal de la pratique de judo en fonction de leurs capacités physiques et mentales, la Fédération de judo se donnera les moyens d’apporter son concours à leurs entraînements dans la mesure de ses possibilités, la mise à disposition ponctuelle de techniciens et d’entraîneurs, l’accueil de sportifs de la FAH dans les programmes d’entraînements organisés par les associations et les ligues affiliées à la FAJ », ont mentionné les deux fédérations sur la convention signée par les deux parties.
K. M.