Azzi, retour sur un départ rocambolesque

Dans une évolution totalement imprévisible, Mohamed Azzi a décidé de prendre ses bagages et de quitter l’équipe en activant sa clause de départ gratuite. D’ailleurs, si les dirigeants en prennent pour leur grade, le comportement de l’agent du joueur est aussi remis en cause. Doucement mais sûrement, l’équipe du CRB se vide de ses meilleurs éléments. Slimani est parti, Haddad est parti et désormais, c’est Mohamed Azzi qui est parti. Trois départs en l’espace d’un mercato. Le pire, c’est qu’il n’y a pas eu de nouvelles recrues pour remplacer les partants. Le cas d’Azzi interpelle et surprend, puisque ce départ n’était pas du tout programmé, et a été imprévisible et surprenant. Beaucoup de choses ont été dites et, bien entendu, les dirigeants du Chabab en ont pris pour leur grade pour avoir laissé un joueur de qualité quitter l’équipe gratuitement. Tout a commencé avec la Supercoupe. Mécontent de ne pas avoir été utilisé au cours de cette partie, le joueur n’a pas dit un mot et avait pris une décision, celle de partir. Pour officialiser les choses, il a pris le soin de revenir vers la direction à travers son frère et agent pour une augmentation de salaire. D’ailleurs, c’est de là qu’est parti le problème. Rabehi a refusé, et l’agent du joueur a informé les dirigeants qu’il allait partir et qu’il allait activer sa clause de départ.
Une clause gratuite, l’erreur fatale des dirigeants
S’il est plus simple de s’en prendre aux dirigeants, il ne faut pas oublier non plus le comportement incorrect du joueur, surtout quand on sait que le CRB a tout fait pour lui et a viré Belkhiter et Bouguerra rien que pour lui. Le joueur n’en a pas tenu compte et finalement, il a préféré partir. Ce qu’on peut reprocher aux dirigeants, c’est l’erreur fatale d’une clause gratuite.
Akram B.