Le cas Smajlagic réglé ?
L’attaquant bosniaque Semir Smajlagic a eu gain de cause dans son conflit qui l’opposait à son ancien club, la JSK. La JSK est sommé en effet de lui virer la somme de 7 milliards en monnaie algérienne. Alors que l’ancienne direction présidée par Achour Cheloul avait affirmé à l’époque que le cas du joueur était réglé, Cheloul avait expliqué que la FAF l’avait libéré. Le Bosniaque avait cependant saisi la FIFA pour réclamer ses droits. Au final, il a obtenu qu’il devait être payé par la JSK. Informée par un courrier de la décision du TAS de Lausanne, la direction de la JSK s’est réunie jeudi en urgence à Tizi Ouzou à propos de cette affaire. Après débats, les dirigeants de la JSK se sont mis d’accord pour le versement de la somme exigée afin d’éviter d’éventuelles sanctions par la FIFA.
L’actuelle direction et la mauvaise gestion des anciennes directions
Le cas Smajlagic est un coup dur pour la direction kabyle, qui paie les erreurs des précédentes directions. En effet, au lieu de se concentrer sur les recrutements pour renforcer l’effectif du club, la direction se trouve dans la situation de payer une somme colossale pour le Bosniaque Semir Smajlagic. Le cas du joueur Smajlagic n’est pas le seul et d’autres cas peuvent apparaître prochainement. On peut citer le cas du coach Almeida et d’autres joueurs non payés lorsqu’ils évoluaient à la JSK. Les grandes dettes constituent un vrai problème pour la formation du Djurdjura ; même Koné, Sarr et Kanouté ont un désaccord avec la direction concernant leur paiement. Le compte en devises de la JSK est toujours bloqué, ce qui constitue un véritable souci pour la direction actuelle.
M. L.
