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Pérez : Il est de retour sur le marché « Je sais que chez Red Bull, on me regrette »

Il est de retour sur le marché

Alors que Liam Lawson et Yuki Tsunoda n’ont engrangé que sept points aux côtés de Max Verstappen, Sergio Pérez savoure aujourd’hui sa revanche. La décision de Red Bull de se séparer de Sergio Pérez, seulement quelques mois après lui avoir renouvelé son contrat, a surpris le paddock. Une rupture précipitée qui a cependant tourné à l’avantage du pilote mexicain, reparti avec une généreuse indemnité de départ estimée à 15 millions de dollars. Mais qu’est ce qu’a réellement gagné Red Bull en remplaçant Pérez ? Après dix Grands Prix, le bilan est maigre : sept petits points récoltés. Deux courses avec Liam Lawson, sans résultat, et huit avec Yuki Tsunoda, dont trois points glanés grâce à une sprint chanceuse à Miami.
Avec le recul, Pérez ne cache pas son sentiment de revanche face à une décision qu’il considère comme une erreur stratégique. Invité du podcast El Desde Podcast, il s’est exprimé librement : « C’est ainsi dans le sport, parfois des décisions sont prises sous l’effet d’une pression que Red Bull a elle-même contribué à créer. Mais je sais, de sources très fiables, qu’ils regrettent énormément cette décision. Me demandent-ils si je reviendrais ? Ce serait très compliqué, même si j’ai encore de très bons amis là-bas. »

Une équipe en perte de vitesse
Pérez a également mis en lumière les départs majeurs qui, selon lui, expliquent la baisse de performance de Red Bull : « Quand vous perdez d’abord Adrian Newey, puis Jonathan Wheatley – un élément essentiel de l’équipe – il est normal que les choses se dégradent. C’est regrettable, car nous étions vraiment une équipe redoutable, et ce n’était pas simplement un triomphe technique comme l’a connu Mercedes pendant des années grâce à la supériorité de son moteur. Chez nous, c’était la force du collectif qui faisait la différence. Aujourd’hui, cette équipe se désagrège peu à peu. » Malgré tout, Pérez n’a pas tari d’éloges à l’égard de son ancien coéquipier : « Max mérite pleinement tous les succès qu’il a obtenus et qu’il continue de décrocher. C’est un pilote extraordinaire. »

Marko, entre deux visages
Enfin, Pérez a évoqué sa relation avec Helmut Marko, souvent décrite comme tendue dans les médias : « Il y a deux versions de Marko : celle en privé, et celle qu’il affiche publiquement devant la presse. Personnellement, j’ai une excellente relation avec lui. Il adore le Mexique et je suis convaincu qu’il viendra y passer ses années de retraite. »

 

Djaffar KHODJA

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