La Fédération algérienne de judo (FAJ) prévoit d’organiser un séminaire le 4 janvier 2025 au centre de regroupement de Fouka, ciblant spécifiquement les arbitres et les entraîneurs. L’objectif principal de cet évènement est de présenter et d’expliquer les récents changements techniques adoptés par la Fédération internationale de judo (FIJ). Ce séminaire sera rehaussé par la présence de l’expert algérien Mohamed Meridja, représentant de la FIJ, qui partagera son expertise sur ces nouvelles directives.
Le directeur technique national, Abdelmalek Aït Mouffok, a souligné l’importance de ces adaptations pour les athlètes algériens, rappelant que la FIJ a tiré des leçons des modifications effectuées en 2012, juste avant les Jeux olympiques de Londres. À cette époque, des changements abrupts avaient affecté la préparation des judokas, notamment le cas de Soraya Haddad, qui avait été impactée par ces décisions mal synchronisées. Pour éviter de revivre de telles situations, la FIJ a décidé d’accorder un délai de six mois aux fédérations pour s’adapter aux nouvelles règles avant une évaluation qui se tiendra après le Championnat du monde.
Parmi les modifications notables figure le retour du yuko, un avantage qui avait été supprimé en 2017. Ce changement vise à encourager des combats plus dynamiques et à éviter que les judokas ne soient contraints d’atteindre le golden score dans des situations trop serrées. Aït Mouffok a expliqué que lorsque le combat est très disputé, un yuko peut désormais être suffisant pour déclarer un vainqueur, ce qui pourrait également contribuer à préserver la santé des athlètes en réduisant la durée des combats prolongés.
La FIJ a déjà lancé une série de séminaires dans divers pays affiliés pour informer sur ces changements techniques. La mise en œuvre des nouvelles règles débutera lors du Grand Slam de Paris, prévu les 1er et 2 février 2025, où elles seront appliquées à tous les challenges nationaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un nouveau cycle olympique, avec des qualifications pour les Jeux olympiques de 2028 déjà en cours depuis le 7 décembre, débutant avec le Grand Slam de Tokyo. La FIJ continue ainsi d’œuvrer pour garantir que tous les pays membres aient l’opportunité de se préparer adéquatement et d’optimiser leurs performances sur la scène internationale.
En conclusion, ce séminaire à Fouka représente une étape importante pour l’Algérie dans sa préparation aux compétitions internationales à venir et reflète l’engagement continu de la FIJ à améliorer le niveau technique et compétitif du judo à l’échelle mondiale.
K. M.