Le remplaçant de Rabehi n’est toujours pas désigné

Bien qu’il ait officiellement quitté son poste de président du conseil d’administration, les choses n’ont pas du tout bougé et il n’y a toujours pas de nouveau président au Chabab. D’ailleurs, l’actionnaire majoritaire peine à trouver le profil idoine.

Cela fait 48 heures que Mehdi Rabehi a quitté ses fonctions, vidé son bureau à Saïd-Hamdine et fait ses adieux aux employés. Cependant, il n’y a toujours pas de nouveau président qui ait été installé au sein de la formation de Laâqiba. En effet, on attendait une issue rapide surtout que l’actionnaire majoritaire voulait rapidement agir et faire le nécessaire pour installer son successeur au plus vite. Cependant, les choses commencent à traîner surtout qu’il n’y a pas consensus pour le poste de président mais aussi et surtout, il y a des profils qui ont peur de prendre la présidence au vu de la pression actuelle autour de l’équipe. Dans ce sens, c’est l’actionnaire majoritaire, Madar Holdings qui est désormais dans la difficulté puisque cette fois, Charaf Eddine Amara devra assumer ses responsabilités et procéder à la désignation d’un président et lui donner les prérogatives nécessaires pour que tout se déroule au mieux.

Personne ne veut travailler sans prérogatives
L’actionnaire majoritaire est dans une position délicate puisqu’entre tous les présidents qui se sont succédé à la tête de l’équipe, tous ont un point en commun, c’est sans aucun doute le fait qu’ils ont tous assuré ne pas avoir de prérogatives pour travailler convenablement. D’ailleurs, beaucoup ont assuré que le seul décideur au sein de l’équipe, c’était Charaf Eddine Amara et cela se confirme. C’est dire la position délicate dans laquelle se retrouve le P-DG de Madar. Cette fois, il faudra lâcher du lest et laisser le nouveau président travailler avec un droit de regard et un bilan pour que le président rende des comptes. Dans le cas contraire, ce sera difficile.

Des tractations en coulisses
Maintenant, selon les informations qui nous sont parvenues, des tractations sont actuellement menées en coulisses entre les différentes parties pour essayer de dégager un candidat qui puisse faire consensus pour la saison prochaine. En effet, les dirigeants savent qu’il faudra surtout agir rapidement pour que tout aille dans la bonne direction. Le temps joue contre l’équipe à l’heure actuelle et personne ne souhaite se retrouver en difficulté car tout le monde va devoir assumer une intersaison qui s’annonce très compliquée pour la formation de Laâqiba. Le temps presse et donc, il faudra tout mettre en œuvre pour que ça marche.

Akram B.