Aïssa Mandi évoque son parcours et ses émotions

Dans une interview accordée au site de la FAF, l’international algérien, Aïssa Mandi, a partagé les détails de son parcours avec l’Équipe nationale, mettant en relief son expérience depuis son arrivée en 2013 et sa participation à 100 matchs sous le maillot national en déclarant : « Représenter le maillot algérien, que ce soit lors d’un match international ou au cours de ces 100 rencontres, est une expérience que je n’aurais jamais imaginée en 2017 ». Il a exprimé sa gratitude en disant : « Dieu merci, j’ai pu réaliser cela, mais j’ai vraiment ressenti le poids de ce maillot. Mon premier match a été une expérience très spéciale. ». Le défenseur a rappelé son premier match avec l’Équipe nationale lors d’un match contre le Burkina Faso, où il n’a pas pu jouer, mais il avait déjà la sensation de représenter son pays. Il a également évoqué la confrontation contre la Slovénie en mars comme un moment inoubliable dans sa carrière.

En évoquant les souvenirs marquants de sa carrière, l’ancien rémois a parlé de la victoire en Coupe d’Afrique en 2019. « Nous espérions obtenir un meilleur résultat lors de la Coupe du monde au Brésil, mais notre sacre en 2019, ajoutant la deuxième étoile à notre maillot, a été un moment exceptionnel ». Aïssa a aussi reconnu que sa carrière était parsemée de moments à la fois beaux et douloureux.   « La défaite contre le Cameroun et l’élimination aux barrages de la Coupe du monde restent des moments douloureux et indélébiles. ».

Mandi a exprimé sa fierté de porter le brassard de capitaine. « Porter le brassard de capitaine de l’Équipe nationale est une grande responsabilité et un devoir pour les anciens joueurs, comme Riyad Mahrez, qui ont vécu des expériences similaires ». Le défenseur lillois souhaite transmettre aux jeunes ce que signifie vraiment représenter l’Algérie et les soutenir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’équipe. Enfin, Mandi a évoqué ses rapports avec les sélectionneurs avec lesquels il a travaillé : « J’ai toujours eu de bonnes relations avec tous les entraîneurs, y compris Djamel Belmadi et l’actuel staff. Il faut savoir que la responsabilité de capitaine n’est pas un fardeau, mais plutôt un rôle que j’apprécie. ».