
Nouvelle journée de championnat et nouveau couac pour le CRB qui n’a pas réussi à faire tomber le CSC. Pis encore, le Chabab s’est sauvé en fin de match avec ce penalty de Laouafi. D’ailleurs, l’entraîneur belouizdadi, Saed Ramovic est plus que jamais dans une situation délicate.
Comme tout le monde a pu le constater, le mauvais début de saison du Chabab ne passe pas inaperçu. En effet, après 5 matchs, le bilan est loin d’être reluisant puisque l’équipe n’a réussi à prendre que 5 petits points sur les 15 mis en jeu, soit un pourcentage de 30%. Ce chiffre est bien loin des espérances puisque le club avait pour ambition de compter au moins 10 à 12 points à cette période. Face au CSC, on a eu droit à la même chose que lors des dernières rencontres. Une équipe totalement perdue sur le terrain et qui n’arrive clairement pas à trouver ses repères. Une situation qui fait que le CRB est actuellement dans le milieu du classement et n’arrive toujours pas à décoller. D’ailleurs, la victoire face au PAC n’a finalement été qu’un feu de paille puisque la suite n’a été qu’un enchaînement de mauvais résultats que ce soit à la maison ou la perte de points à l’extérieur. Dans tout cela, on retrouve l’entraîneur du club, Saed Ramovic qui est plus que jamais en difficulté et qui se trouve fragilisé par cette série négative. D’ailleurs, la pression ne cesse de monter autour de lui du moment qu’il est clairement remis en cause.
A court de solutions
Il faut dire que l’entraîneur n’a pas encore réussi à trouver la bonne formule en dépit d’un très bon groupe à sa disposition et surtout, d’un recrutement qu’il a lui-même mené durant l’été. D’ailleurs, personne ne comprend ce qui se passe actuellement et souhaite savoir ce qui ne va pas au sein de cette équipe. Le coach a parlé de la mauvaise pelouse du 20-Août et il a raison mais en même temps, il ne se plaignait pas la saison dernière de la mauvaise qualité des pelouses lorsque les résultats étaient de son côté. Il se trouve qu’actuellement, ce sont ses choix qui sont clairement remis en cause et qui ne font pas du tout l’unanimité.
Pas de limogeage mais une très grosse pression
Si les supporters du Chabab ont exprimé leur colère après le match et ont clairement demandé à l’entraîneur de partir, il n’en demeure pas moins que les choses ne sont pas aussi simples à l’heure actuelle. En effet, le coach n’est pas encore menacé mais a vu les dirigeants lui mettre un sérieux coup de pression par rapport à ce qui s’est passé. Dans ce sens, il ne risque pas d’être limogé en raison d’un contrat en béton qui court jusqu’en 2028 mais il va devoir travailler au cours des prochains jours sous une très forte pression et il doit faire tout ce qu’il faut pour renouer avec les bons résultats.
Akram B.



