Pour tous les spécialistes et observateurs, la défaite du Mouloudia d’Alger à Radès a été perçue comme une faillite collective. Même si le football reste un sport d’équipe, l’aspect individuel entre également en jeu.
Lors du match aller, vendredi dernier, plusieurs cadres de l’équipe étaient en dessous de leur niveau habituel. Des valeurs sûres comme Ghezala, Abdellaoui, Draoui, Mouali, Benkhemassa et le gardien de but Moussaoui n’étaient pas dans le bon tempo. Face aux exigences d’une compétition comme la Ligue des champions, l’approximation n’a pas sa place. C’est sur des détails qu’un match de très haut niveau se joue, et ce détail n’était pas favorable aux Algérois.
Cette phase retour s’annonce indécise pour les champions d’Algérie, qui n’ont plus le droit à l’erreur. Face à un adversaire très motivé, désireux de déjouer tous les pronostics, il est évident que Moussaoui, Draoui, Ghezala, Mouali, Abdellaoui et Benkhemassa doivent hausser sensiblement leur niveau de jeu, avec l’ambition de se racheter après avoir déçu les 10 000 Chnaoua présents au stade de Radès. Tout mettre en œuvre pour se faire pardonner sera le leitmotiv de l’équipe mouloudéenne, qui jouera sa saison face à l’US Monastir.
L’idée que tout le monde doit être dans le même navire pour sortir des eaux troubles et accoster à bon port sera également le mot d’ordre de Patrice Amir Beaumelle, qui est plus que jamais sous pression en tant que premier responsable de la barre technique. Le coach français est conscient qu’il doit reconquérir le cœur des supporters qui l’ont pris en grippe sur les réseaux sociaux après cette défaite inattendue, ce qui impose une mobilisation générale de toute la famille mouloudéenne.
N. L.
