L’USM Alger a subi son troisième revers consécutif, et le septième cette saison en championnat professionnel, après sa défaite face à l’USM Khenchela, sur le score d’un but à zéro, lors de la dix-septième journée de la Ligue 1. Avec cette nouvelle défaite, les Rouge et Noir s’éloignent davantage du podium.
Ils stagnent à 26 points, occupant la sixième place au classement général, très loin de cette deuxième place qui mène à la Ligue des champions, l’objectif principal du club. Garrido est plus que jamais fragilisé. Cette nouvelle défaite ouvre la voie à de nombreuses questions sur le choix technique de l’entraîneur espagnol, ayant en main un effectif royalement garni. Aussi bizarrement que cela puisse paraître, Carlos Garrido, a renouvelé sa confiance au trio du milieu de terrain, Oussama Chita, Slim Boukhanchouche et Akram Djahnit, malgré la récente défaite humiliante face au Paradou AC. Il a décidé de les titulariser lors du dernier match face à l’USMK.
L’absence de Benzaza pèse énormément
Cependant, le milieu de terrain n’a pas apporté de contribution significative pour ramener un résultat positif du stade Hammam-Amar. Il n’a pas, non plus, tenté de créer des occasions de but dangereuses. Même le nouvel attaquant, Ateba, est resté isolé pendant les 90 minutes, et privé de ballon.
L’USMA n’arrive pas à survivre sans Brahim Benzaza. L’équipe souffre depuis que le maître du milieu de terrain est absent en raison d’une blessure l’empêchant de participer aux six derniers matchs de l’équipe. Le match contre l’ES Ben Aknoun a été le dernier match de Benzaza avec l’USMA, où il a réalisé une passe décisive contribuant ainsi à la victoire de l’équipe.
De plus, l’entraîneur Carlos Garrido a pris une décision audacieuse en écartant Adam Alilet de la liste des 18 joueurs pour le dernier match, malgré son importance dans l’échiquier de l’USMA, d’autant plus en l’absence du capitaine Belaïd, ménagé à cause d’une grippe. Cette décision de Garrido est une première réaction à la piètre performance des deux joueurs lors du match contre le Paradou AC, qui n’a fait qu’empirer les choses.
K. K. E.
