Omnisport

L’heure est pour le renouveau

Rafistoler, vivre au jour du jour, des pratiques à bannir dans la gestion dans l’ensemble de nos fédérations. Un grand ménage s’impose dans toutes les structures sportives, minées par des querelles intestines, doublées d’une incompétence avérée. La sonnette d’alarme est tirée, elle coïncide avec la fin du cycle olympique, place au changement au niveau de toutes les fédérations ; l’heure est donc pour la révolte pour remettre le sport algérien sur rail. Les efforts doivent être conjugués, les meilleures compétences associées si on souhaite mettre en place un travail au moins à moyens terme, avec le souci de réaliser de bons résultats aux joutes internationales.

L’expérience sportive étrangère est nécessaire
Si la restructuration et la volonté de réussir sont indispensables pour toutes les disciplines, ils risquent à elles seules de ne pas suffire. En effet, Imane Khelif et dépit de son grand talent, le travail effectué aux USA a donné ses fruits, il ne faut donc pas se voiler la face et parler uniquement du potentiel de notre championne. Il suffit juste de savoir que son entraîneur Cubain est à sa vingt-deuxième médaille olympique. Plusieurs alternatives se présentent pour vous afin de booster les performances de nos athlètes à savoir, faire venir des techniciens étrangers pour former nos entraîneurs afin de répondre aux exigences du haut niveau ; ou bien envoyer nos entraîneurs à l’étranger pour se recycler à travers une feuille de route bien tracée, voire même envoyer nos athlètes effectuer de longs stages à l’étranger. Le cas de notre demi-fondiste Sedjati c’est celui qu’on peut mettre le plus en exergue. Tout le monde est unanime à dire que sa médaille pouvait changer de couleur, n’était-ce la tactique « défaillante », choisie pour la finale du 800 m. La présence d’un technicien expérimenté, habitué au très haut niveau, aurait pu changer la donne.

Une nouvelle vision s’impose
En somme une nouvelle vision s’impose pour nos athlètes et notre sport en général, si on veut récolter plus de médailles à l’avenir, sans qu’on soit abonné au miracle. L’absence des sports collectifs aux Jeux olympiques sont aussi un indice révélateur pour dire que les voyants sont au rouge. Le choix des athlètes à nous représenter aux joutes internationales ne doit pas se faire au détriment des objectifs. Réaliser les minimas pour être qualifié à prendre part aux JO est loin de nous assurer une médaille, vaut mieux donc miser sur la qualité que sur la quantité. Ne dit-on pas que le mauvais élève est loin d’être celui qui ne connait pas la réponse, c’est plutôt celui qui n’append ses leçons. Ce sont donc les enseignements qu’on doit tirer de nos différentes participations aux JO pour prétendre à un avenir radieux.


K. M.

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