Football Algérien

La SSPA appelée à signer la convention

Pour éviter le scénario de la saison dernière

Personne du côté mouloudéen n’a oublié le scandale de l’été dernier lorsque le club amateur, alors présidé par Messaoud Tourqui, refusait de signer la convention.

En effet, le conflit opposant le club amateur à Sonatrach avait failli dégénérer sur un forfait des équipes de football sénior et réserve lors de la première journée de championnat de Ligue 1 Mobilis. Au cœur du problème, le montant de la prime que la société par actions (Sonatrach) devait verser au club amateur qui réclamait la somme de 40 milliards de centimes. Faute de convention puisque les deux parties campaient sur leur position, la LFP refusait conformément au règlement en vigueur de délivrer au MCA les licences des joueurs pour la saison 2023-2024. D’ailleurs, quelques heures avant le coup d’envoi du championnat des U-21, la menace d’un forfait planait déjà alors que la réserve du Doyen s’apprêtait à affronter celle de l’ESBA. Mais face à la colère des supporters, les dirigeants du CSA/MCA finiront par signer l’accord de la nouvelle convention malgré l’absence du président du Doyen, Hakim Hadj Redjem retenu alors par des obligations professionnelles à l’étranger. Cet accord signé in extremis a permis aux responsables du MCA de retirer à temps toutes les licences qui permettront à la réserve d’affronter l’ESBA alors que le groupe Belaïli préparait sereinement la réception de Ben Aknoun à Dar El-Beida pour le match inaugural.

Le stade Ali-Ammar, le point de discorde !
Il va falloir tirer les leçons de cette mauvaise expérience pour éviter de revivre le même scénario surtout que le club sera, cette fois-ci, engagé sur trois fronts en plus de la Supercoupe d’Algérie. Hadj Redjem doit signer le manifeste avec Mohamed Khaldi rapidement pour éviter de se retrouver dans une situation délicate qui mettrait l’équipe dans l’embarras avant d’entamer le championnat face aux Canaris à Tizi Ouzou. Espérant que cette fois-ci, le président du club amateur, Khaldi ne va pas exiger 40 milliards de centimes qui serviront à payer les athlètes des autres sections qui sont à l’abandon. Il est certain que les Chnaoua vont suivre avec minutie l’évolution du dossier avec possibilité d’intervenir pour éviter le pourrissement de la situation surtout que Khaldi voudrait trouver un accord avec les responsables de Sonatrach pour la gestion du stade Ali-Ammar qui est l’autre point de discorde.


N. L.

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