Veron Mosengo Omba, le secrétaire général de la Confédération africaine de football, a plongé dans la controverse, mettant en péril la réputation de l’instance continentale.
Il a tenté de justifier la décision controversée de la commission des clubs d’autoriser le RS Berkane du Maroc à jouer avec un maillot arborant un symbole non reconnu par toutes les instances régionales ou mondiales. Omba a déclaré que « la commission des clubs de la CAF a jugé que, conformément au règlement de la CAF, il n’y avait pas de problème pour cette carte ». Cependant, ses explications ont semblé insuffisantes et difficilement défendables. L’absence de sanctions à l’encontre de l’USMA, malgré cette violation apparente, a suscité des interrogations légitimes.
Pourquoi la CAF n’a-t-elle pas appliqué sa propre réglementation de manière stricte envers ce club algérien ? Mosengo Omba lui-même a révélé que l’instance africaine craignait un jugement défavorable du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne. « La décision du TAS nous guidera dans l’amélioration de nos règlements », a-t-il admis, sous-entendant que la CAF évitait de sanctionner l’USMA par crainte d’un verdict négatif du TAS. En résumé, cette affaire met en lumière les tensions et les incertitudes entourant la gouvernance et les décisions de la CAF, alors qu’elle cherche à éviter des conséquences juridiques potentiellement défavorables tout en maintenant sa crédibilité dans le monde du football.
K. K. E.