Domination et doublé Red Bull

Tout a semblé facile pour Max Verstappen qui a dominé le week-end de la tête et des épaules, lors de la 4e manche du Championnat du monde qui s’est courue hier sur le tracé de Suzuka, au Japon, pour s’adjuger le 57e succès de sa carrière, devant son équipier Pérez, et les deux Ferrari de Sainz et Leclerc auteur d’une belle remontée.
Red Bull a de nouveau pris les rênes. A Suzuka, Max Verstappen et Sergio Pérez ont dominé le Grand Prix du Japon, la quatrième course du championnat suivant l’incident de l’Australie, où ce sont les Ferrari qui ont mis fin à la série de succès des champions du monde en titre. Au Japon, l’ordre naturel des choses a été rétabli. Néanmoins, Ferrari s’est affirmée comme la deuxième force de ce championnat avec autorité, avec un beau podium conquis par l’habituel Carlos Sainz et Charles Leclerc terminant excellent quatrième après une remontée depuis la huitième place sur la grille de départ. Les McLaren n’ont pas pu suivre le rythme : Lando Norris a terminé 5e, Oscar Piastri 7e, devancé même par l’Aston Martin de Fernando Alonso. Les Mercedes de George Russell et Lewis Hamilton ont terminé huitième et neuvième. Dans les points, pour la joie du public local, Yuki Tsunoda avec les Racing Bulls.
Une piste exigeante
On espérait, on supposait même que Ferrari pourrait mettre un peu plus de pression sur Red Bull en termes de rythme de course. Mais sur une piste très exigeante en termes de gestion de l’usure des pneus, cette course a confirmé la qualité des RB20. S’il n’y avait aucun doute sur Verstappen, la deuxième place aisée de Pérez a souligné une fois de plus la hiérarchie technique de ce championnat. Dès que Red Bull a résolu ses problèmes de fiabilité qui l’ont freinée à Melbourne, la compétition a été pratiquement inexistante. Cela est d’autant plus vrai que la superbe performance en course a suivi celle déjà remarquable en qualification.
Des progrès notables
Pourtant, tout en reconnaissant la valeur de Red Bull, ce Grand Prix confirme également les progrès de Ferrari, qui a nettement battu McLaren, plus performante que les rouges à Suzuka l’année dernière. Carlos Sainz a décroché un podium qui vaut cher pour le Cheval Cabré et surtout pour lui, devenant de plus en plus un atout convoité sur le marché des pilotes. Il est facile de prévoir que Carlos aura son mot à dire dans les négociations avec de nombreux arguments à faire valoir. Et il le mérite pour la manière dont il a affronté et réagi aux difficultés de ce début de saison particulièrement mouvementé. Il convient également de souligner la belle performance de Leclerc, qui, en remontant depuis la huitième position, a opté avec l’équipe pour une stratégie à un seul arrêt, même si elle a été sacrifiée, elle a mis en lumière la capacité du Monégasque à bien gérer les pneus, surtout dans le premier relais de la course. Un arrêt en moins a permis à Charles de regagner 4 positions. La quatrième place en course derrière Sainz n’est pas l’objectif de ses week-ends, mais compte tenu de la situation en qualification, il a finalement limité les dégâts.
Duel de stratégies
La course à deux arrêts a été un duel de stratégies entre les murets des stands et entre les pilotes en piste dans la gestion des composés de pneus. La course a connu quelques moments d’appréhension suite à l’incident entre Daniel Ricciardo et Alex Albon dans le virage 2, obligeant la direction de course à suspendre la course et à la relancer après 32 minutes. Cependant, le leitmotiv était toujours Max Verstappen en tête devant Pérez, avec Ferrari et McLaren en duel avec les arrêts au stand, les SF-24 étant nettement mieux placées en rythme de course. Fernando Alonso avec Aston Martin et les deux Mercedes ont été plus en retrait, tandis qu’il convient de noter la joie des Racing Bulls et du public japonais pour la dixième place à points de Yuki Tsunoda, de plus en plus en progrès. Zhou a été le seul à abandonner avec Sauber en plus des déjà mentionnés Ricciardo et Albon.
Classement à l’arrivée du GP
1. Verstappen (Red Bull)
2. Pérez (Red Bull) à 11″195
3. Sainz (Ferrari) à 19″593
4. Leclerc (Ferrari) à 23″888
5. Norris (McLaren) à 26″075
6. Alonso (Aston Martin) à 39″662
7. Piastri (McLaren) à 40″230
8. Russell (Mercedes) à 40″771
9. Hamilton (Mercedes) à 45″268
10. Tsunoda (Racing Bulls) à 1’27″166
11. Stroll (Aston Martin) à 1’33″742
12. Hulkenberg (Haas) à 1 tour
13. Magnussen (Haas) à 1 tour
14. Bottas (Sauber) à 1 tour
15. Ocon (Alpine) à 1 tour
16. Gasly (Alpine) à 1 tour
17. Sargeant (Williams) à 1 tour