Football Algérien

Belmadi va travailler avec le quatrième président depuis 2018

Une autre preuve de l’instabilité de la FAF

La Fédération Algérienne de Football (FAF) se trouve depuis le 16 juillet dernier sans président, après la démission de Djahid Zefizef. Son successeur sera connu le 21 septembre prochain, lors de l’assemblée générale élective (AGE), qui sera la deuxième en l’espace de 14 mois seulement.

Avant cette importante échéance, l’équipe nationale entrera en stage à partir du 4 septembre au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa pour préparer ses deux matches programmés durant cette fenêtre internationale : le 7 septembre face à la Tanzanie au stade du 19-Mai 1956 d’Annaba, en clôture des qualifications de la CAN-2023 (décalée à 2024), et le 12 septembre en amical face au Sénégal au stade Abdoulaye-Wade à Dakar. C’est la deuxième fois, depuis l’arrivée du sélectionneur national Djamel Belmadi, que les « Verts » vont se produire durant une période transitoire sans président. La première fois c’était en juin 2022, soit juste après la démission de l’ancien patron de la FAF, Charaf-Eddine Amara.

A cette période, l’EN avait affronté l’Ouganda (2-0) et la Tanzanie (2-0), en ouverture des qualifications de la CAN-2023, et amical face à l’Iran (2-1) à Doha. Le constat est amer et prouve l’instabilité criarde qui touche la FAF depuis quelques années. Arrivé à la tête des « Verts » en août 2018, en remplacement de Rabah Madjer, limogé, Djamel Belmadi va travailler avec le quatrième président depuis le début de son règne. L’ancien meneur de jeu de l’équipe nationale avait été engagé par Kheïreddine Zetchi, ce dernier avait assuré aux destinées de la FAF pendant un seul mandat (2017-2021). En dépit de la CAN-2019 remportée par l’EN en Egypte, Zetchi avait décidé de ne pas briguer un second mandat. En avril 2021, il avait été remplacé par Charaf-Eddine Amara, qui avait été à la tête du conseil d’administration du CR Belouizdad. Belmadi s’est retrouvé sous les « ordres » d’un deuxième président, lui qui avait préféré continuer à travailler avec Zetchi.

Le règne de Charaf-Eddine Amara n’aura duré que l’espace d’une année, puisqu’il a démissionné de son poste, après l’élimination cruelle de l’équipe nationale en barrages de la Coupe du monde 2022, précédée deux mois plus tôt par une sortie prématurée dès le 1e tour de la CAN-2022 au Cameroun. Belmadi s’est retrouvé ensuite avec le troisième président : Djahid Zefizef, revenu en équipe nationale quelques mois auparavant dans la peau de manager général de l’équipe nationale. Ayant déjà travaillé en sélection par le passé, sous l’ère de Mohamed Raouraoua, Zefizef avait battu aux élections Abdelhakim Serar, lors des élections tenues le 7 juillet 2022.

Appelé à poursuivre le mandat olympique de Charaf-Eddine Amara qui expire en 2025, Zefizef a été « invité » à démissionner, après avoir échoué à se faire élire au Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine (CAF).
Même s’il n’a jamais voulu s’immiscer dans les histoires de la présidence de la FAF, comme il l’a d’ailleurs souligné à plusieurs reprises lors de ses sorties médiatiques, Belmadi aurait aimé voir l’instance fédérale plus stable, de quoi permettre à l’équipe nationale de travailler dans la sérénité, loin de toutes turbulences. Le futur président va certainement prononcer le même discours que celui de ses prédécesseurs, à savoir protéger la sélection et lui offrir tous les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs assignés, mais connaissant le caractère de Belmadi, le plus important est de voir les deux hommes être sur la même longueur d’onde.

Mohamed. M

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page