La piste Petkovic sera-t-elle réactivée ?
Sélectionneur national
Redevenu la cible par excellence après que la Chine ait nommé un nouvel entraîneur en la personne du Croate Branko Ivankovic, le technicien helvétique Vladimir Petkovic pourrait être relancé par la Fédération algérienne de football (FAF), après que Mohamed Maouche, membre de la commission ad hoc ait confirmé la présence de cet entraîneur dans la liste finale des potentiels candidats à la succession de Djamel Belmadi.
Selon certaines sources, l’ancien sélectionneur de la Nati aurait utilisé la Chine pour faire dans la surenchère afin de voir son salaire augmenter de 100 000 euros proposés par l’instance faîtière, à 185 000 euros qu’aurait exigé le technicien croate de Bosnie-Herzégovine pour apposer sa signature au bas du contrat.
Face à l’urgence de désigner un sélectionneur pour diriger les deux matchs de la sélection nationale, en mars à l’occasion du tournoi international FIFA Series – Algéria Edition 2024, contre la Bolivie (22 mars) et l’Afrique du Sud (26 mars), la Fédération serait cependant dans l’obligation de renouer le contact avec Petkovic, surtout que ce dernier est toujours au chômage, et ce, depuis son échec à la tête de la formation de Bordeaux (2021-2022).
Vers un dénouement heureux de l’affaire Sadi-Belmadi
Par ailleurs et après la déconfiture de Bouaké, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi avait gauchement annoncé la fin du contrat du sélectionneur, assortie de trois mois d’indemnités, soit 624 000 euros. Djamel Belmadi, de son côté, aurait exigé l’intégralité de ses salaires, jusqu’en 2026, faute de quoi, il menacerait de porter l’affaire devant les instances internationales. Mais depuis, hier samedi, la situation semble se décanter, car selon plusieurs sources, l’ancien désormais coach national aurait enfin décidé d’accepter les trois de mensualités en échange de la résiliation de son contrat, tout en renonçant à recourir à la FIFA.
La voix de la raison l’a emporté
Djamel Belmadi qui s’est rendu la semaine passée aux Lieux Saints de l’Islam pour accomplir la Omra, a entendu la voix de la raison en daignant finalement accepter la proposition de l’instance faîtière, afin de ne pas compliquer davantage la situation de la Fédération, déjà en proie à des difficultés financières sans précédent. Djamel Belmadi aurait pu recourir à la FIFA pour percevoir plus de 7 millions d’euros, représentant les salaires exigés, mais en bon citoyen, il a évité cette démarche qui pourrait ruiner la Fédération.
Djamel ABED
