Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, conserve son statut de leader incontesté au sommet de la liste Forbes Top 25, un classement majoritairement composé d’individus et d’entités détenant d’importantes fran- chises sportives aux Etats-Unis, incluant certaines équipes de football européennes prestigieuses. Malgré une légère contraction de la valeur de ses actifs sportifs suite à la scission de sa filiale de baseball, les Atlanta Braves de la MLB, en juillet dernier, la société demeure en tête avec une valeur estimée à 18,22 milliards de dol- lars. Liberty devance Kroenke Sports and Entertainment, propriétaire des Los Angeles Rams, des Denver Nuggets et d’Arsenal FC, entre autres, en augmentant la valeur de ses actifs de 22% pour atteindre 15,59 milliards de dollars.
La troisième place est occupée par Fenway Sports Group, propriétaire des Boston Red Sox, des Pittsburgh Penguins et de Liverpool FC, dont la valeur a également enregistré une croissance significative de 25%, atteignant désormais 12,95 milliards de dollars. Fenway a récemment établi un lien avec la F1 en tant qu’actionnaire minoritaire d’Arctos Partners, une société d’investissement sportif qui a acquis une participation dans l’équipe de F1 d’Aston Martin fin de l’année der- nière. Un personnage de la liste ayant une implication plus directe dans le monde de la F1 est Stephen Ross, propriétaire des Miami Dolphins et promoteur du Grand Prix de Miami qui se déroule autour de son stade Hard Rock. Ross fait une entrée remarquée à la 16e place du classement Forbes Top 25, possédant des actifs sportifs d’une valeur estimée à 6,91 milliards de dollars. La seule autre connexion à la F1 figurant dans le Top 20 de la liste est la famille Bamford, propriétaire de JCB, sponsor d’Aston Martin, se positionnant à la 17e place.
Pendant ce temps, l’ancien magnat de la F1, Bernie Ecclestone, a manqué de peu la première place de la liste des plus gros contribuables au Royaume-Uni en 2023, se hissant à la deuxième position suite à une affaire judiciaire qui l’a contraint à verser un montant considéra- ble aux autorités fiscales britanniques l’année dernière. Ecclestone a été classé deuxième dans la liste des contribuables britanniques établie par le Sunday Times, suite à une affaire impliquant des impôts impayés liés à des fonds de 400 millions de livres sterling détenus dans un trust à Singapour, datant de 2015. Au total, il a versé 652,6 millions de livres sterling d’impôts et de pénalités à l’HMRC, l’autorité fiscale britannique, se positionnant juste derrière le trader financier d’origine russe Alex Gerko, qui a dominé la liste avec un total de 664,5 mil- lions de livres sterling.
Djaffar KHODJA