Amina Berrichi : «Je veux assurer une bonne préparation pour les JO»
On imagine que la qualification pour les JO de Paris 2024, est pour vous, d’une très grande importance, n’est-ce pas ?
Tout sportif rêve de participer à cette grande compétition planétaire. Ce sera ma deuxième participation à un niveau très élevé, après Tokyo. Je vais tout faire pour être au top de ma forme et à la hauteur, pour honorer les couleurs nationales et surtout me doser d’expérience pour bien maîtriser la planche de type IQ Foil. Je ne souhaiterai pas que mes plans de préparation soient perturbés, comme avant Tokyo et les JM de 2022.
Comment avez-vous préparé et abordé ces championnats d’Afrique en Egypte ?
On a préparé ce rendez-vous continental, durant une courte période de quatre mois. Durant cet intervalle, on a effectué quatre stages seulement. D’aucuns, ont estimé que nous n’avions aucune chance face au très haut niveau, mais avec détermination, on a su relever le défi. Je dois dire, et fort heureusement, que cette nouvelle fédération a fait bouger les choses avec la prise en charge de la sélection nationale, par un expert français Grégoire Masson et le coach algérien Manar Benhadjira.
Expliquez-nous le mode de qualification de ces championnats d’Afrique.
La compétition s’est déroulée en 5 jours, avec 4 et 5 manches par jour. J’ai réalisé un sans faute et au décompte final, j’ai décroché la première place. Ma joie était immense, surtout de savoir que je serais la seule représentante algérienne et africaine aux JO de Paris. Une sacrée pression que je vais avoir sur les épaules.
Avez-vous une idée sur le programme de préparation de la FAV ?
Dès notre retour au pays, on nous a fait savoir qu’on allait recevoir un programme détaillé sur notre préparation en prévision de notre participation aux JO de Paris. Une feuille de route, selon des échos, sera tracée le plus rapidement possible, pour notre préparation dans de meilleures conditions. Le président de la FAV compte même lancer un appel au MJS, pour notre prise en charge, pour des stages à l’étranger et à la mise à notre disposition de moyens adéquats lors de nos stages en Algérie.
On vous laisse le soin de conclure.
On souhaite que les autorités locales s’investissent pour nous encourager. Je ne cesserai jamais de remercier mes parents, qui me soutiennent à fond, mon conjoint, mes amis au club Sindbad, mes entraîneurs en Equipe nationale, la nouvelle direction de la FAV et tous ceux qui me soutiennent de près ou de loin.
B. Sadek
