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La remarquable performance d’Aylan Goudjil

Tournoi Open jeunes

Comme nous l’avons évoqué dans notre édition du 28 octobre dernier, le jeune prodige du tennis de table algérien, Aylan Goudjil, a décroché la médaille de bronze dans la catégorie U13 au terme du récent tournoi Open jeunes catégories de tennis de table, disputé au Complexe Sportif au Caire et a qui pris fin dimanche.

Par A. Meli

Son parcours, ponctué d’une défaite en demi-finale contre le redoutable joueur chinois Zhao Junwei (3-0), a été marqué par des performances très honorables. Avant d’atteindre les demi-finales, le jeune Goudjil a brillamment éliminé successivement l’athlète tunisien Adam Jemaiel (3-0) en huitièmes de finale, ainsi que l’Égyptien Yahia El Moursi (3-1) en quarts de finale. Notons qu’il a bénéficié d’une exemption du premier tour, ce qui a certainement contribué à sa fraîcheur dans le tournoi. Le titre du simple garçon est revenu à Zhao Junwei, qui a vaincu son compatriote Wei Yijie (3-1) lors d’une finale palpitante. Il convient de souligner que la performance d’Aylan Goudjil représente la seule consécration du tennis de table algérien lors de ce tournoi Open jeunes catégories (WTT Youth Contender). Les cinq autres compétiteurs nationaux, à savoir Sofiane Khenniche, Bilel Zouitene, les sœurs Jade et Tania Morice, et Hana Sadi, ont rencontré des fortunes diverses, que ce soit en simple ou en double mixte.

En simple, Sofiane Khenniche a été éliminé dès le premier tour chez les U15, affrontant l’Égyptien Ammar Amer (3-0). Les sœurs Morice, Jade (U15) et Tania, ont également été stoppées, respectivement par la Chinoise Cui Jiaqi (3-1) et l’autre joueuse chinoise Zhou Yulu (3-1). Dans la compétition de double mixte chez les U15, la paire algérienne composée de Khenniche et Hana Sadi a réussi à franchir le premier tour en battant l’équipe égyptienne (Yara El Badawy-Yahia El Moursi) 3-1. Cependant, leur parcours a pris fin en huitièmes de finale, face à la paire tunisienne Wassim Essid/Hsieh Hsin-Jung (Taipei) sur un score de 3-1. L’autre double mixte algérien, formé par Aylan Goudjil et Tania Morice, a atteint les huitièmes de finale avant d’être stoppé par l’équipe de Taipei (Cai Yiran-Lan Yandong) sur un score de 3-1, après avoir éliminé l’équipe égyptienne Youssef El Jamal-Farida Allush (3-1) en seizièmes de finale. Dans la catégorie U13, le jeune Bilel Zouiten a réalisé un parcours honorable en remportant deux tours, battant respectivement l’Égyptien Ahmed El Sabbagh (3-1) et le Kazakh Arsen Askar (3-0), avant de se faire éliminer en quarts de finale par le Belge Matt Closset (3-1).

Du côté féminin, les deux sœurs Morice ont été éliminées en quarts de finale, affrontant respectivement les joueuses chinoises Wu Mingjun (3-0) pour Jade et Gui Jiagi (3-1) pour Tania. À noter que les deux pongistes algériennes avaient franchi les huitièmes de finale, étant exemptées des seizièmes de finale. Par ailleurs, il est utile de rappeler que le tennis de table, appelé aussi ping-pong, est un sport de raquette opposant deux ou quatre joueurs autour d’une table. Le tennis de table est une activité de loisir, mais c’est également un sport olympique depuis 1988. Il existe plusieurs dénominations de ce sport à travers le monde : ping pang « balle ping-pang », en République populaire de Chine et République de Chine (Taïwan), les caractères étant assez particuliers puisqu’ils représentent des raquettes face à face, ou également en Chine « balle de table », qui se prononce au Japon takkyū. Le mot ping-pong proviendrait de la marque commerciale sous laquelle le jeu est produit aux États-Unis au début du xxe siècle. Le terme « ping-pong » est plutôt utilisé pour désigner le jeu de loisirs, alors que « tennis de table » est utilisé pour désigner la pratique sportive. Un pratiquant de ce sport, y compris en compétition, s’appelle un « pongiste ».

L’histoire de ce sport d’origine britannique est marquée par une série d’évolutions techniques (nature des revêtements de raquettes, introduction puis interdiction d’usage de la colle rapide) qui ont conduit à des innovations dans le style de jeu (utilisation de la « prise porteplume » par les Hongrois puis les Asiatiques) et dans les tactiques employées au plus haut niveau comme l’apparition du topspin dans le courant des années 1970. Le tennis de table moderne permet une grande variété de systèmes de jeu, avec les jeux d’attaque, de contre-initiative à la table ou à mi-distance, et les jeux de défense particulièrement spectaculaires. Le nombre de pratiquants dans le monde est estimé en 2005 à plus de 260 millions, et la Fédération internationale de tennis de table (ITTF) regroupe plus de 200 nations et 34 millions de licenciés qui se rencontrent à tous les niveaux de compétition, du tournoi de club jusqu’aux championnats du monde en passant par le Pro tour, un ensemble de tournois organisés par l’ITTF se déroulant sur tous les continents et qui concrétise une professionnalisation au plus haut niveau. Le tennis de table est devenu un sport olympique en 1988 à Séoul, et voit les premières médailles d’or attribuées au Coréen Yoo Nam-kyu et à la Chinoise Chen Jing, la Chine remportant le double messieurs, la Corée du Sud le double dames. En 1992, c’est le suédois Jan-Ove Waldner qui s’est imposé devant le français Gatien. La discipline s’est professionnalisée avec l’apparition du Pro Tour en 1996, et est dominée par les Asiatiques depuis 1995, avec comme représentant emblématique Wang Liqin, qui est une véritable star dans son pays, triple champion du monde en simple et longtemps numéro 1 mondial.

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