La FIFA rassure Sadi
Selon quelques indiscrétions, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi aurait été rassuré par le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino quant aux risques de suspension de toute activité footballistique, suite à l’octroi des licences au club de l’O Médéa, qui, faut-il le souligner, est interdit de recrutement.
Après avoir ouvert une enquête, l’instance faîtière mondiale a conclu que la FAF avait fait son travail en informant la Ligue nationale de football amateur (LNFA) de la décision de la FIFA. Mais c’est le président de cette instance, Ali Malek qui a pris la décision unilatérale de délivrer de nouvelles licences au club mis en cause.
Le président de La FAF ne passera certainement pas l’éponge sur cette affaire qui aurait pu coûter au football de lourdes sanctions sportives.
L’heure est à la suspicion
La purge engagée par le nouveau président de la FAF, Walid Sadi, pourrait incontestablement se poursuivre. Car après avoir évincé de la scène médiatique, Abdelhakim Serar, Mohamed Laïb, Mohamed Zerouati, Azzedine Bennacer et des responsables au niveau de la Fédération, la purge n’est pas prête de s’arrêter.
En réalité il y a bien du nettoyage à faire et ce, depuis l’élection de Walid Sadi. Les dépassements au niveau des clubs subventionnés d’argent public et les détournements, abus de biens sont légion sur nombre de contrats juteux mais ces dossiers-là risquent de toucher de nombreux dirigeants.
L’erreur commise par inadvertance ou voulue, d’Ali Malek a failli plonger le foot algérien dans une profonde crise. Car au moment où l’Algérie semble faire plusieurs pas en avant en termes de diplomatie sportive et de stabilité au niveau du staff technique, certains clans qui tirent les ficelles, n’ont qu’un seul but, déstabiliser la nouvelle direction.
Djamel Abed
