Football Etranger

Atal risque 7 ans de prison, la FAF inerte ! 

Son avenir est en jeu

Triste, déçu et dévasté, sont les mots que le capitaine de l’OGC Nice, Dante a utilisés pour parler de la situation actuelle de l’international algérien, Youcef Atal, en raison des récents événements.

Contextuellement, il ne s’agit plus de l’avenir sportif de Youcef Atal qui inquiète le sélectionneur national, Djamel Belmadi et le peuple algérien, c’est plutôt la situation plus que préoccupante de l’ancien joueur du Paradou AC victime d’un dénigrement sans précédent et d’un lynchage de la classe politique de ce pays que l’on ne nommera pas. Atal risque gros, au grand bonheur du sieur Christian Estrosi, le maire de Nice qui sur son injonction, chercherait à licencier l’international algérien pour faute grave.

Il est plus que certain que l’avenir sportif du latéral droit au sein de l’OGC Nice est désormais ailleurs, sous d’autres cieux plus cléments, car d’aucuns estiment que le divorce entre Atal et Nice est imminent. Il est aussi persona non grata en Ligue 1 Uber Eats qu’il aurait dû d’ailleurs quitter lorsqu’il était fortement sollicité. Déjà suspendu depuis son retour à l’OGC Nice « jusqu’à nouvel ordre », Youcef Atal risque avant tout des sanctions judiciaires bien plus graves. En effet, il est visé par une enquête pour « apologie du terrorisme » et « provocation à la haine ou à la violence à raison d’une religion déterminée » pour un post douteux sur les réseaux sociaux, Atal risque une peine de 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende, selon le site du service public.

Mais dans toute cette tempête qui frappe le joueur des Verts, les responsables algériens brillent inexplicablement par leur absence et leur soutien à leur joueur. Hormis ses coéquipiers qui ont affiché leur solidarité, et le coach national, Djamel Belmadi avec lequel il a eu une discussion, l’instance faîtière n’a pas soufflé un mot à l’encontre de son arrière latéral qui se trouve dans une situation psychologique très critique. Atal risque une peine de prison très lourde devant l’inertie des dirigeants algériens.

Djamel Abed

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page